jeudi 30 novembre 2017

94 Citoyens - Fini le bus en site propre entre Boissy et Villecresnes

Le couloir réservé au bus entre Villecresnes et Boissy-Saint-Léger ne sera bientôt plus. A partir du 2 décembre, une nouvelle phase du chantier de déviation de la RN19 débute, entraînant la mise en service d’une deux fois deux voies provisoire empruntée indistinctement par les voitures, les camions et les bus. Une situation qui ulcère certains habitants du Plateau Briard, confrontés aux heures de pointes à des embouteillages récurrents.

Il n’y avait pas meilleure publicité pour l’usage des transports en commun. Habituellement, aux heures de pointes, les habitants de Villecresnes, Marolles ou Brie-Comte-Robert bloqués, pare-choc contre pare-choc dans les embouteillages, apercevaient les bus du réseau Setra de Transdev, circuler sans trop de perturbation vers Boissy-Saint-Léger. Désormais, bus, automobiles et camion se retrouveront coincés sur la même voie.

La cause ? L’entrée dans une nouvelle phase du chantier de déviation de la RN19. Après la livraison de la tranchée couverte au mois de juin dernier, sous le quartier du Progrès, des travaux doivent permettre le raccordement au réseau routier actuel par la réalisation d’une tranchée ouverte et d’un échangeur au sud de Boissy. La réalisation de ce diffuseur implique le dévoiement de la RN19 entre Villecresnes et Boissy-Saint-Léger. La déviation conserve les deux fois deux voies avec une vitesse limitée à 50 km/h, mais n’a pas répliqué le couloir réservé au bus, faute d’emprises suffisantes.

D’après le calendrier prévisionnel, le contournement de Boissy devrait être mis en service dès la fin de l’année 2019, sans couloir de bus. «Le trafic essentiellement composé d’usagers qui transitent, va être considérablement fluidifié par cette déviation. N’étant plus bloqués dans les bouchons, il n’était donc plus nécessaire de conserver les bus en site propre», explique-t-on à la Direction des routes Île-de-France (DiRIF). Si ce dévoiement a pris deux mois de retard après la découverte d’une quantité importante de déchets lors du terrassement de la nouvelle bretelle du diffuseur de Boissy Sud, la DiRIF se veut rassurante, indiquant que les délais seraient tenus.
Deux lignes de bus du réseau Setra de Transdev sont directement impactées par la disparition du couloir de bus et la compagnie a prévenu les usagers que «des retards conséquents risqueront d’impacter la ligne durant les travaux.». La ligne 12 et la 23 qui traversent la plupart des villes du Plateau Briard jusqu’à Créteil par le passage obligé de Boissy-Saint-Léger vont subir ces travaux pendant de longs mois.

Depuis quelques jours, des messages diffusés en boucle dans le bus, informent les passagers des perturbations à venir, moyennement appréciés… « Cette voie de bus permet de gagner un temps précieux même si elle ne couvre malheureusement pas toute la N19 et n’existe que dans un sens de circulation! Et là, j’apprends que durant un an au moins, la voie de bus sera fermée ! , fustige une habitante de Villecresnes, rappelant que le tracé de ces lignes a été obtenu grâce à l’insistance d’habitants du Plateau Briard et notamment des parents d’élèves du lycée Guillaume Budé de Limeil-Brévannes. Un an au moins durant lequel nos jeunes mettront une heure, une heure 1/2 voire deux heures pour rejoindre le lycée Budé, un an au moins, où de nombreuses personnes mettront tout autant de temps pour rejoindre la gare de Boissy Saint Léger! Nous allons revenir pendant un an au moins 20 ans en arrière… du temps où la voie bus n’existait pas! Pour les plus fortunés, par lassitude, nous reprendrons nos voitures pour tenter de gagner du temps par les itinéraires bis que tout le monde connaît!» 

A titre de consolation, le cheminement piéton et la piste cyclable pourrons toujours être empruntés par cyclistes et piétons.


Source : 94.citoyens.com/2017/fini-bus-site-propre-entre-boissy-villecresnes,30-11-2017.html

Articles précédents sur le même sujet :
www.villecresnois.fr/2017/09/suppression-de-la-voie-de-bus-pendant.html

mardi 28 novembre 2017

Le Parisien - Affaire de la ferraille : le coup de pression du corbeau de Villecresnes

Au moins trois personnes soutenant le lanceur d’alerte de cette affaire de vol de métaux au sein des services techniques de la ville ont reçu cette photo par courrier postal ce lundi matin.

Il aurait pu faire sourire ce bonhomme avec son gros nez, sa moustache rousse et sa bouteille de vin. Mais à vrai dire, en ce moment, on ne rigole plus trop à Villecresnes. En tout cas, certainement pas ceux qui ont reçu ce lundi matin cette photo par courrier postal.

L’ancien maire et président de l’association d’opposition Daniel Wappler, l’ex adjointe aux travaux Marie-Renée Aurousseau, qui a porté plainte dans la foulée au commissariat de Boissy, et un employé communal ont, au moins, été la cible de ce corbeau.

Le message est plutôt clair, même si aucun propos n’accompagne le cliché. Sur une table, un exemplaire du Parisien du 19 février dans lequel nous révélions qu’un trafic de ferraille était organisé aux services techniques de la mairie de Villecresnes. Pendant leurs heures de travail, une demi-douzaine d’employés avaient volé des métaux sur une friche appartenant à la Poste. Et les avaient revendus à leur propre compte en utilisant le camion de la ville.

Comment le directeur des services techniques Christophe Mauger pouvait-il ignorer les agissements de ses employés pendant leurs heures de travail ? Pourquoi le maire (LR) Gérard Guille a-t-il mis près de deux ans à ouvrir une enquête administrative sous la pression de son ancienne directrice générale des services ? Le groupe financier du SDPJ 94 continue d’enquêter sur cette affaire.

Mais en attendant, l’un des fonctionnaires qui a dénoncé l’affaire, toujours en place aux services techniques, subit encore des coups de pression. Sur la photo, c’est bien lui qui est représenté devant son bol de café (une référence à la photo parue dans nos colonnes). A sa gauche, une boîte d’antalgiques. Il y a deux semaines, un homme est descendu de la mairie pour l’insulter et lui cracher dessus. Il a déposé plainte.

Ambiance délétère en mairie

Tous ceux qui ont reçu la photo du corbeau soutiennent le lanceur d’alerte. L’adjointe d’alors, chargée des travaux, rappelle pourquoi elle a été destituée : « Parce que je me plaignais du directeur des services techniques. J’étais trop droite, j’étais gênante. Aujourd’hui, on m’attaque encore. Mais c’est quoi la prochaine étape ? »

« Il faut être au courant de l’adresse personnelle de Marie-Renée Aurousseau, s’inquiète Daniel Wappler, l’ancien maire. Après, le message du corbeau, c’est peut-être que cette affaire de la ferraille, ce sont des propos de bistrot. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il y a un climat délétère à la mairie. Les gens boudent et s’insultent. Il est temps que ça se termine. »

L’ancienne directrice générale des services avait été débarquée alors qu’elle pressait le maire de réagir. Ce n’est pas la seule à être montée au créneau pour que les agissements cessent. Là, c’est l’adjoint des services techniques qui doit partir. Une réunion doit avoir lieu à la mairie ce mercredi pour présenter le nouvel organigramme.

« Je suis écœuré, lâche le lanceur d’alerte. On punit ceux qui sont restés honnêtes alors que les autres restent en place ou reçoivent des promotions. Ça va durer combien de temps cette histoire ? »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/affaire-de-la-ferraille-le-coup-de-pression-du-corbeau-de-villecresnes-27-11-2017-7419141.php

Articles précédents sur le sujet :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/11/le-parisien-villecresnes-le-lanceur.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/11/le-parisien-affaire-de-la-ferraille.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/04/le-parisien-affaire-de-la-ferraille-le.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux-le-maire.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-les-services-techniques.html

samedi 18 novembre 2017

94 Citoyens - Des secteurs pollués du Val-de-Marne bientôt annexés au PLU

Comment savoir si le logement que l’on projette d’habiter est érigé sur un site pollué ? Voilà une question importante qui fera bientôt l’objet d’une information obligatoire. La concertation publique est en cours pour dix premiers sites en Val-de-Marne.

S’il est important de savoir si l’on se trouve dans un zone à risque sismique, d’inondation ou de glissement de terrain, connaître le niveau de pollution du terrain sur lequel on travaille ou l’on habite n’est en effet pas inutile, histoire de ne pas cultiver des petits légumes bio sur un sol bourré  d’hydrocarbures ou BTEX (benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes), alors qu’anciennes fabriques, garages et autres stations service se muent massivement en programmes immobiliers. C’est dans ce contexte que la loi Alur, votée en 2014, a instauré cette nouvelle couche d’information.

Discrète consultation en ligne

Concrètement, les préfets départementaux doivent élaborer la liste de ces secteurs d’information des sols (SIS) pollués d’ici à la fin 2018. Une fois ces secteurs définis, ils seront annexés dans les PLU (Plans locaux d’urbanisme) et révisés tous les 6 mois. Dans le Val-de-Marne, une première vague de création a identifié dix premiers sites, dont aucun ne recouvre ceux qui ont d’ores et déjà été diagnostiqués par le ministère de l’Environnement dans le cadre de ses diagnostics dans les établissements recevant des mineurs. Deux autres vagues suivront d’ici la fin 2018. La liste de ces dix sites fait l’objet d’une consultation publique en ligne… assez discrète! du 17 octobre au 17 décembre.

Sept premières villes concernées

Sept villes sont concernées par cette première vague : Boissy-Saint-Léger, Bry-sur-Marne, Gentilly, La-Queue-en-Brie, Maisons Alfort, Saint Mandé et Villecresnes. A noter que les installations classées ne sont pas répertoriées dans ces SIS. La moitié de ces terrains accueillaient des anciennes stations service, d’autres un garage, un magasin de fioul, ou encore des ateliers de traitement surface. Conséquence  : des pollutions aux hydrocarbures, aux métaux, aux solvants chlorés… Ces sites ont pour la plupart été totalement dépollués, ou recouverts d’une dalle hermétique avant construction, assortis parfois de recommandations de ne pas faire de jardin potager dans l’immeuble. Les sites qui n’ont pas encore été dépollués n’ont pas fait l’objet de programmes immobiliers.

Une crèche à Saint-Mandé

A noter la présence d’une crèche, Les canailles, à Saint-Mandé, construite en place de l’ancien garage de la mairie, rue des Poiriers. Le site a été dépollué avec risque résiduel acceptable (ARR) et construction d’une dalle de béton et d’un système de ventilation qui doivent faire l’objet d’une maintenance régulière. La législation impose également une information du personnel de l’établissement et des parents concernant les opérations de dépollution réalisés.


Source : 94.citoyens.com/2017/secteurs-pollues-val-de-marne-bientot-annexes-plu,17-11-2017.html

jeudi 16 novembre 2017

Le Parisien - Villecresnes : Allemagne, France et Italie se souviennent de la Guerre

Pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, la ville organise une exposition conjointe avec ses villes jumelles Weissenhorn en Allemagne et Zibido San Giacomo en Italie.

« Je n’ai pas grand-chose à dire », lâche-t-il humblement dans un français parfait. Puis Aldo Astolfi se lance dans un récit de plusieurs dizaines de minutes, encouragé par le silence ému dans lequel se tient l’assemblée.

A 84 ans, cet italien est venu à Villecresnes le 9 novembre pour l’inauguration de l’exposition sur la Grande Guerre qui se tient au centre culturel La Rue. Une exposition en partenariat avec les villes de Weissenhorn en Allemagne et Zibido San Giacomo en Italie, jumelées à Villecresnes, et qui ont contribué en fournissant affiches et photos.

D’où la présence D’Aldo Astolfi, venu parler du parcours de son père Arnaldo, un aviateur mobilisé dès ses 20 ans pour la Première Guerre mondiale et devenu l’un des personnages centraux de l’exposition. « A 20 ans, il buvait son urine dans les tranchées, poursuit Aldo Astolfi. A 50 ans, il avait déjà 10 ans de guerre à son actif. »

Aviateur dès 1914 et à nouveau en 1939, Arnaldo Astolfi survole les deux guerres miraculeusement, alors que la moyenne de survie d’un soldat dans l’aviation est estimée à deux mois.

« Finalement, il est mort dans son lit en 15 minutes à 78 ans, après avoir fumé toute sa vie et sans jamais avoir vu un médecin », sourit Aldo Astolfi, et provoquant les rires de son public attendri. « Mais si je suis venu vous voir aujourd’hui, c’est parce que cette exposition est terriblement importante. Moi je connais la valeur d’un morceau de pain. Et celle de la vie. Ça ne vaut pas le coup de faire la guerre. Car le jour où la vie se termine, la seule chose qui compte vraiment, c’est d’avoir pu aimer. »

Exposition au centre culturel La Rue, au 38, rue François-Coppée à Mandres-les-Roses,. En accès libre, mais ouverte seulement les 17, 18, 19, 23, 24, 25, 26 et 30 novembre, de 10 heures à 19 heures.

Source : www.leparisien.fr/mandres-les-roses-94520/villecresnes-allemagne-france-et-italie-se-souviennent-de-la-guerre-16-11-2017-7396752.php

mercredi 15 novembre 2017

94 Citoyens - La grande guerre vue de l’Europe : Villecresnes joue le jumelage

Pour fêter le centenaire de la guerre 1914-1818, Villecresnes a choisi ce mois de novembre de raconter l’histoire à trois voix, avec ses villes jumelles d’Italie et d’Allemagne, Weißenhorn et Zibido San Giacomo.

Pour le rocambolesque, direction l’Italie avec l’incroyable épopée de l’aviateur Arnaldo Astolfi, originaire de Zibido San Giacomo. Né en 1894, le jeune homme devient pilote d’aéroplane dès juillet 1917 et rejoint une escadrille de chasse. Reparti au combat lors de la deuxième guerre mondiale, il est fait prisonnier en Albanie mais s’échappe en se jetant du train qui l’emmène en Allemagne. A nouveau repris suite à une délation, ses heures sont comptées lorsqu’il s’enfuit à nouveau en se cachant dans un fourgon d’ordures. Il rejoindra l’Italie à pied…   En savoir plus sur cette histoire en lisant l’interview d’Andrea Alessandro Pellini, maire-adjoint de Zibido San Giacomo, sur le site de Villecresnes.

Côté allemand, Weißenhorn la bavaroise a dégoté de ses archives une collection d’affiches originales où  caricaturistes et artistes s’en donnent à coeur joie pour  nourrir la propagande.

Et pour la France, Villecresnes a choisi de mettre en avant le rôle des femmes durant la guerre, dans les usines de fabrication de munitions, les hôpitaux…

A voir jusqu’au 30 novembre au Centre culturel La Rue de Villecresnes, 38 rue François Coppée Mandres-lesRoses.


Source : 94.citoyens.com/2017/grande-guerre-vue-de-leurope-villecresnes-joue-jumelage,15-11-2017.html

vendredi 10 novembre 2017

Le Parisien - Villecresnes : le lanceur d’alerte se fait cracher dessus

Un homme qui sortait de la mairie a agressé verbalement cet agent technique avant de lui cracher dessus un peu plus tard dans la journée. Une plainte a été déposée.

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Voilà à quoi a dû penser cet agent technique de Villecresnes en reprenant le travail lundi dernier. Ce lanceur d’alerte, qui a dénoncé à la police un trafic de ferraille au sein des services techniques de Villecresnes, a été agressé le jour de sa reprise.

Selon nos informations, un homme qui sortait de la mairie s’est dirigé sur le parvis vers un petit groupe dont faisait partie le lanceur d’alerte. « Il l’a ensuite insulté copieusement avant de lui dire que d’où il venait, en Corse, les choses ne se seraient pas passées comme cela », raconte un témoin de la scène. Un peu plus tard dans la journée, le même individu a de nouveau croisé le lanceur d’alerte. Et cette fois, l’agresseur lui a craché dessus. Une plainte a été déposée au SDPJ 94.

C’est ce service qui enquête sur le trafic de ferraille impliquant une demi-douzaine de fonctionnaires des services techniques de la mairie de Villecresnes. Ces individus sont soupçonnés d’avoir volé de la ferraille dans la ville pendant leurs heures de service pour la revendre à leur compte.

Après avoir été écarté des personnes impliquées dans cette affaire, le lanceur d’alerte devait reprendre le travail ce lundi avec elles. Mais la municipalité lui a proposé un poste plus éloigné « pour qu’il puisse prendre ses fonctions sereinement ». Il a évidemment accepté.

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-le-lanceur-d-alerte-se-fait-cracher-dessus-09-11-2017-7383408.php

Articles précédents sur le sujet :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/11/le-parisien-affaire-de-la-ferraille.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/04/le-parisien-affaire-de-la-ferraille-le.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux-le-maire.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-les-services-techniques.html

dimanche 5 novembre 2017

Le Parisien - Affaire de la ferraille à Villecresnes : l’angoisse d’un lanceur d’alerte


Un fonctionnaire qui avait dénoncé les vols de métaux au sein des services techniques de la ville avait reçu l’ordre de travailler à nouveau à partir de ce lundi avec les personnes impliquées dans ce trafic. Mais la municipalité a fini par céder vendredi.

Lui au moins, il peut se regarder dans une glace. Il n’a pas trempé dans la magouille et ne sera pas non plus inquiété pour non-dénonciation d’un délit. Mais que pèse l’honnêteté quand on se retrouve tout seul avec sa conscience ? C’est ce que se demande aujourd’hui un modeste agent technique des espaces verts à la mairie de Villecresnes, qui fait partie des rares fonctionnaires à avoir lancé l’alerte.

Après avoir été éloigné pendant des mois des personnes impliquées dans le trafic de ferraille aux services techniques de la ville, cet homme de 54 ans a reçu l’ordre la semaine dernière de retrouver son poste initial à partir de ce lundi. Et ça forcément, il l’a très mal vécu. Finalement, deux jours après cet entretien, la municipalité a fini par céder et l’a affecté à un autre poste. « Aucun agent impacté par cette procédure n’étant rattaché à cette équipe, vous pourrez ainsi prendre vos fonctions sereinement », lui a annoncé le maire. L’affaire éclate dans nos colonnes en février dernier. Le commissariat de Boissy-Saint-Léger est saisi de deux plaintes. Le fonctionnaire et l’ancienne directrice générale des services de Villecresnes vident leur sac. Ils racontent comment une demi-douzaine d’employés des services techniques volaient, pendant leurs heures de travail, des tonnes de métaux sur les friches de la direction des approvisionnements de la poste au Bois d’Auteuil. Le butin était ensuite acheminé avec le 19 t de la mairie à une entreprise de gestion de déchets en Seine-et-Marne pour qu’il soit vendu.

« J’aimerais que ça se règle avant la fin de l’année »
Si l’affaire est aussi gênante, c’est que cette magouille était un secret de polichinelle. Quelques mois après son élection, le maire (LR) Gérard Guille organise une réunion avec une dizaine de fonctionnaires dont le directeur des services techniques. Il faudra pourtant attendre deux ans et le coup de sang de la directrice générale des services, débarquée depuis, pour qu’une plainte soit déposée au parquet. Alors que l’enquête confiée finalement à la police judiciaire est toujours en cours — la plupart des protagonistes ont été auditionnés — l’agent des espaces verts, qui a lui aussi porté plainte pour harcèlement, est toujours en place.

« Depuis cette plainte, nous étions plusieurs à être sous pression, raconte-t-il. Avant que l’affaire n’éclate, on voyait bien qu’il y avait ceux dans le camp du directeur des services techniques et les autres comme moi. Et puis au printemps, on a fini par me mettre à l’écart, au stade. Je n’étais plus en contact avec eux. Ça allait mais là… Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça (NDLR : l’affecter d’abord dans un poste en contact avec les mis en cause). J’ai l’impression qu’ils voulaient me faire craquer pour que je fasse une connerie. » Le revirement de la ville le soulage aujourd’hui. Mais pour combien de temps ? Et surtout, regrette-t-il d’avoir été un lanceur d’alerte ? « Disons que je trouve ça long, soupire-t-il. J’aimerais bien que ça se règle avant la fin de l’année. » Contactée, la municipalité n’a pas donné suite.

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/affaire-de-la-ferraille-a-villecresnes-l-angoisse-d-un-lanceur-d-alerte-05-11-2017-7374087.php

Articles précédents sur le sujet :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/04/le-parisien-affaire-de-la-ferraille-le.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux-le-maire.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-les-services-techniques.html

mercredi 1 novembre 2017

Le Parisien - Plateau briard : nouvel imbroglio autour de la route du développement durable

Le projet initial qui patine depuis 40 ans est définitivement enterré. Mais deux projets censés désengorger Villecresnes s’affrontent encore, malgré les assurances de certains élus. Et aucun financement n’est acté.

« Ce n’est pas la déviation attendue et souhaitée par les habitants et les usagers de la RD253 pour désengorger leur centre-ville » de Villecresnes. C’est pourtant bien celle qui, dans les grandes lignes, sera réalisée. Quand ? C’est beaucoup plus mystérieux.
Le 4 septembre dernier, des membres de l’Association pour la qualité de vie du Plateau de Brie, s’étaient dits « surpris et interpellés », en découvrant dans Le Parisien le tracé de la route du développement durable(*), alors qu’un « projet de déviation a été réalisé depuis de nombreuses années pour contourner les trois communes ». Du nord au sud, cette route devait descendre le long de Villecresnes, Mandres-les-Roses et Périgny.

Un nouveau tracé proposé par Villecresnes

« La route d’origine prenant du temps, confirme l’Agence des espaces verts, le maire de Villecresnes Monsieur Guille a proposé un autre tracé ». Depuis le Bois d’Auteuil, cette nouvelle route du développement durable traversera le centre-ville de Villecresnes et rejoindra la RN19, soit en contournant la pépinière par le nord, ce que préférerait la ville, soit en la contournant par le sud, ce que nous préconise l’Agence des espaces verts, prête cependant « à étudier toutes les options ».
De fait, ce tracé supprime l’ancien qui n’a plus d’utilité. Ce que confirme le département en affirmant que le projet de déviation est « abandonné ».

Un projet qui « patine »
Pour autant, il constate que le nouveau tracé peine à s’imposer et le regrette. « Nous trouvons ce projet pertinent et utile, mais aujourd’hui, ça patine, reconnaît le cabinet de Christian Favier, président (PCF) du Val-de-Marne. L’Agence des espaces verts ne répond pas sur la faisabilité du projet, vous nous apprenez qu’elle propose un autre tracé au sud de la pépinière… Et le territoire, qui dit trouver ça super, ne donne pas de suite pour les financements. Quant à la région, elle a carrément dit non… »
Et il faut dire que le projet n’a pas pour seul opposant l’Association pour la qualité de vie du Plateau Briard. Pierre Jean Gravelle, conseiller départemental (LR) du canton, doute lui-même de l’intérêt de la route du développement durable telle qu’elle est présentée actuellement. « Il faudrait que des comptages soient faits, pour savoir où exactement les voitures sont les plus nombreuses à passer. Car je ne suis pas certain que ce tracé résolve réellement le problème. »
Des propos que vient corroborer l’Agence des espaces verts, encore frileuse sur le sujet. « De toute façon il n’y a qu’une seule solution, affirme-t-elle. Que tout le monde se mette autour de la table ».

Une mini-déviation entre Mandres les-Roses et Périgny

Pour que les Mandrions et les Pérignons ne se sentent pas lésés, une portion de l’ancien projet de déviation entre Mandres-les-Roses et Périgny-sur-Yerres a été conservée. Une petite déviation donc, qui viendrait compléter la nouvelle route du développement durable entre Villecresnes et la N19.
Mais comme la route du développement durable, cette déviation reste à l’état de projet. Les financements sont encore flous et aucun calendrier n’est fixé.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/plateau-briard-nouvel-imbroglio-autour-de-la-route-du-developpement-durable-01-11-2017-7367586.php

Article Précédent sur le sujet : presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/09/le-parisien-val-de-marne-le-plateau.html

mardi 31 octobre 2017

Le Parisien - Forêt de Grosbois : on a testé la « balade branchée » de l’ONF

Smartphone en main, nous nous sommes baladés dans la forêt qui abrite le centre de trot, en suivant les indications de l’application de l’ONF. Bilan : pas mal, mais peut mieux faire.

La balade était tentante, le temps clément et la forme olympique. Balade branchée, l’application de l’Office national des forêts (ONF) et l’Agence des espaces verts (AEV) d’Ile-de-France est téléchargée en quelques minutes. Direction la forêt de Grosbois, située à Boissy-Saint-Léger. La promesse de grands espaces, de feuillus, chênes, bouleaux, landes, sous-bois et prairies dans cette forêt qui et qui abrite le centre d’entraînement du même nom, temple du trot en France. Et forme, avec celle de la Grange et de Notre-Dame, le massif de l’Arc-Boisé.

Une fois stationnée sur le parking vide, mon enthousiasme baisse d’un cran. L’application m’indique un parcours de 4 km avec cinq points d’étape, mais où se situe le point de départ ? Je tourne un peu en rond et trouve, enfin, le tout petit sentier situé à gauche de la Maison Forestière, qui me fait entrer dans la forêt. Téléphone en main, volume réglé, j’avance, savourant déjà les feuilles multicolores sous mes pieds et l’odeur si particulière de la terre, de l’humus et des arbres à l’automne.

A 100 m à peine, un petit sifflet d’oiseau m’invite à cliquer sur le point n° 1 de l’application. Je lis que l’étonnant chêne des Bruyères, qui élève son tronc et ses branches mortes à près de 30 m de haut est là depuis le règne d’Henri IV. Respect !

Par la suite, la balade est moins plaisante, mais l’application n’y est pour rien. Au-dessus de ma tête, c’est un incessant ballet d’avions à basse altitude. J’hésite à respirer à fond ! Et sous mes pas, un chemin goudronné… Le petit oiseau siffle pour m’indiquer un banc qui devrait « m’offrir un point de vue sur les pistes du Cheval français ». Rien de cela sous mes yeux. Mais je poursuis cependant et découvre « le bon banc » plus loin. Et c’est vrai : si je me retourne, je vois bien poindre quelques oreilles de canassons derrière le mur en béton.

Etonnamment, le petit oiseau ne siffle pas aux points 3, 4 et 5 mais je distingue bien les jeunes pousses plantées après la tempête de 1999, la prairie écologique et, au final, l’Elu. Ce chêne est devenu le roi de la forêt depuis la mort du chêne des bruyères. Pas inintéressant mais soyons honnêtes : je préfère me déconnecter pour me promener dans les bois.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/foret-de-grosbois-on-a-teste-la-balade-branchee-de-l-onf-31-10-2017-7365618.php

mercredi 11 octobre 2017

Le Parisien - Sorties en familles en IDF : le Repère des Pirates à Villecresnes


C’est parfois compliqué de traîner son petit dernier à la table des grands. Voici dix restaurants à Paris et en Ile-de-France dans lesquels vous pouvez emmener la marmaille en toute sérénité.

Aller au resto, on adore. Mais avec les enfants, c’est souvent compliqué. Entre le petit dernier qui hurle sur sa chaise haute et la grande qui s’ennuie et court partout, la virée en famille peut tourner au cauchemar. Certains établissements ont pensé à vous, en variant du steak frites, avec des animations ou un coin jeux. Voici notre sélection pour... [...]
...jouer à « Peter Pan » (94)
Le Repère des pirates
Avec grotte et bateau pirate amarré dans une ambiance de jungle tropicale, impossible de s’ennuyer dans ce restaurant ! Combats de flibustiers et spectacle de magie rythment le repas, un buffet à volonté.
Le Repère des pirates. 79, avenue De Lattre-de-Tassigny à Villecresnes (Val-de-Marne), samedi et dimanche, midi et soir, et vendredi soir. Adultes : 32,90 €. Enfants de 3 à 12 ans : 14,90 €. Rens. lereperedespirates.fr


source : www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/sorties-en-famille-a-paris-et-en-idf-vos-demi-portions-vont-adorer-ces-10-restos-10-10-2017-7321470.php#xtor=AD-1481423551

mardi 12 septembre 2017

Le Parisien - Les 10es rencontres artistiques de Villecresnes

L’un des concours des rencontres villecresnoises consiste à travailler sur un thème surprise en rapport avec la ville. 

Pour cet anniversaire, l’édition 2017 des rencontres reçoit en invité d’honneur l’artiste Catherine Brousset.

Pour la dixième fois, les Villecresnois vont s’affronter. Ce week-end, les dixièmes rencontres artistiques de la ville proposeront trois concours, cette fois sur le thème « transformation ». Pour ceux-ci, les techniques du dessin, de la peinture, du collage, de la sculpture et de la photographie pourront être présentées par les riverains souhaitant participer.

Dans la foulée, deux concours d’après modèles en séance de pose auront lieu le samedi et un concours dit « dans la ville » le dimanche, où les participants découvrent un thème et ont un temps limité pour trouver dans la ville quelque chose à représenter qui s’y rapporte.

Toutes les œuvres sont exposées durant le week-end et un jury composé d’artistes et professionnels sélectionne les lauréats pour la remise des prix en clôture de l’événement.

Rendez-vous ce samedi et ce dimanche de 10 h 30 à 19 heures. Entrée libre à la salle polyvalente, 16, rue d’Yerres.

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/les-10es-rencontres-artistiques-de-villecresnes-12-09-2017-7255236.php

Le Parisien - Villecresnes : un nouveau bassin enterré fin 2018


Lors de la réunion de jeudi soir, le SyAGE a annoncé des travaux qui prendront fin en 2019 mais commenceront en mars 2018.


Si l’horizon des travaux est fixé à 2019, ils doivent commencer dès 2018. C’est ce que confirme le SyAGE qui a présenté jeudi soir à Villecresnes son projet pour la commune, après que de violents orages ont une fois de plus inondé beaucoup d’habitants ces dernières semaines. La création d’un bassin enterré dans le quartier de Grosbois, à la lisière de Villecresnes et de Yerres (Essonne), doit commencer en mars 2018 pour être achevé et mis en service environ six mois plus tard. Première phase à 1,7 million d’euros d’un projet plus global.

Mais les habitants regrettent que ce projet arrive si tard. « On connaissait la situation depuis 2011 et ces travaux étaient budgétés pour 2014 et 2015, glisse un ancien élu. On se retrouve en 2017 et on annonce que c’est 2018 et 2019. C’est nécessaire mais ça n’a rien de nouveau. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-un-nouveau-bassin-enterre-fin-2018-11-09-2017-7252395.php

vendredi 8 septembre 2017

Le Parisien - Inondations à Villecresnes : la colère monte chez les riverains


La réunion publique de ce jeudi soir avec le maire et le SyAGE a douché tous les espoirs des riverains quant à l’amélioration de leur situation.


Cet argument, ils ne peuvent plus l’entendre. « Vous continuez à parler d’événement exceptionnel alors que ça arrive tout le temps », lance un homme excédé. Beaucoup partent avant la fin. « Incompétent », crie l’un d’eux en quittant la salle. « Pas d’argent, pas d’issue. Tout est dit, je rentre dormir », murmure un autre.

Ce jeudi soir, environ cent cinquante personnes sont présentes. Invités par Gérard Guille, maire (LR) de Villecresnes, ils sont venus échanger avec le SyAGE (Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des Eaux), deux semaines après les dernières inondations.

« Nous avons 1 300 km de réseau, rappelle un communicant du SyAGE. C’est entretenu régulièrement, mais il peut arriver que des choses soient mal faites, pas faites ou qu’un problème ne soit pas détecté ». « Si c’est pour nous dire ça, ce n’était pas la peine de venir jusqu’ici », grommelle un habitant.

Les uns après les autres, les riverains détaillent les pertes qu’ils ont subies. Pour certains, ça se compte en dizaine de milliers d’euros, « si on en reste aux dégâts matériels ».
« Ce qu’il se passe, explique le maire, tentant de calmer le jeu, c’est qu’il y a une imperméabilisation des sols du fait des constructions et que donc l’absorption ne se fait plus ». Tollé général. « Il se flingue tout seul », commente un homme assis au fond de la salle. « Si vous êtes là juste pour critiquer le SyAGE ou la municipalité on arrête, se plaint le maire. Ce n’est pas moi qui construis, c’est vous qui faites des terrasses dans vos jardins ! ». La salle gronde.

On change de sujet. Le SyAGE présente quelques projets de travaux. Ils n’auront pas lieu avant 2019. Année où, peut-être, l’état de catastrophe naturelle sera reconnu pour la commune. « Pour les Antilles, ça n’a pris qu’un jour », lâche le maire, tout en mesure.

Source : ww.leparisien.fr/villecresnes-94440/inondations-a-villecresnes-la-colere-monte-chez-les-riverains-08-09-2017-7245186.php

lundi 4 septembre 2017

Le Parisien - Val-de-Marne : le Plateau Briard relance sa route du développement durable


Depuis des années, Villecresnes, Mandres-les-Roses et Périgny réclament une déviation raccordée à la N 19 pour désengorger la circulation dans leur centre-ville. Les élus viennent d’obtenir le soutien du territoire.

« Cette route est indispensable à Villecresnes ». Gérard Guille, le maire (LR), n’en démord pas. La route du développement durable doit se faire. Et urgemment. Ce vieux dossier, à propos d’une déviation partant du nouveau quartier du Bois d’Auteuil, et rejoignant la N 19 pourrait rebondir. Du moins, les élus du secteur le croient, après le soutien qu’ils viennent d’obtenir du territoire Grand Paris Sud Est Avenir.

Début juillet, au côté des maires de Villecresnes et Périgny, le président Laurent Cathala (PS) s’est rendu sur le site pour se rendre compte de la situation. « C’est un projet qui est tout à fait réalisable et a son intérêt », défend-il.

« Cette route aurait dû être un préalable à la réalisation du Bois d’Auteuil et ses 1 000 habitants, estime Gérard Guille. Mais construire des logements est plus facile qu’une route. » L’écoquartier de 17 ha environ, qui a accueilli ses premiers habitants, a été décidé sous la précédente mandature.
Cette déviation s’impose à la fois pour désenclaver ce secteur mais aussi au regard de la circulation qui s’intensifie rue de Mandres, et route de Brie entre Mandres-les-Roses et Périgny. « Les gens qui viennent de Mandres passent par la rue des Jonquilles. Depuis Mandres, pour rejoindre la N 19, c’est compliqué. Il n’y a qu’à voir, de 6 heures à 17 heures, c’est effrayant », constate cette habitante, depuis cinq ans à Villecresnes.

Pierre-Jean Gravelle, conseiller départemental (LR), apporte, lui, un léger bémol.
« La partie de la déviation entre Périgny-sur-Yerres et Mandres-les-Roses est vitale. Pour le reste du tracé, je suis sceptique. Je souhaite que des comptages plus approfondis aient lieu en prenant en compte l’ouverture du tunnel de Boissy-Saint-Léger. »

Encore plus de circulation avec le nouveau quartier
Selon les projections, la situation va cependant empirer lorsque tout le nouvel écoquartier sera habité. L’an dernier, déjà, la circulation des poids-lourds a été réglementée. Alors, les élus du Plateau Briard se retournent vers le Département pour qu’il « entame rapidement les études techniques nécessaires », insiste Villecresnes.

Le conseil départemental assure soutenir « depuis le début » ce dossier. « Les crédits sont inscrits au budget, précise-t-on. C’est une bonne nouvelle que le territoire soutienne le projet. C’est un nouveau partenaire financier qui va permettre de consolider le projet. » Seul bémol : le département n’a « toujours pas eu confirmation de l’aval de l’Agence des espaces verts ». Le tracé qui contourne les pépinières traverse des espaces agricoles classés dans le périmètre d’intérêt régional.

Le maire de Villecresnes assure avoir reçu voilà six mois déjà, le feu vert de la présidente de l’Agence des espaces verts. Personne au sein de la structure, n’était ce vendredi au courant du dossier. La présidente, qui, d’après ses équipes, pourrait avoir traité directement avec l’élu, n’était pas joignable avant plusieurs jours.

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/val-de-marne-le-plateau-briard-relance-sa-route-du-developpement-durable-03-09-2017-7232289.php

samedi 2 septembre 2017

Le Parisien - Villecresnes sous les eaux



Malgré les vacances, ces deux derniers mois ont été riches en événements dans le Val-de-Marne. Petit tour d'horizon.

Les pompiers ont dû intervenir à 53 reprises à Villecresnes à cause des inondations dues aux violents orages de la soirée du 15 août. La semaine suivante, c’est l’équivalent de trois semaines de pluie qui est à nouveau tombé en moins de vingt minutes. Résultat : égouts et système d’évacuation des eaux ont été saturés.

Les habitants déplorent le manque de travaux, mais le Syage (Syndicat mixte pour l’assainissement et la gestion des eaux, en charge des réseaux d’évacuation des eaux pluviales de la commune) explique que ces événements restent exceptionnels et souligne la difficulté de changer 1 300 km de canalisation.

La mairie a demandé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

Source : journal Le Parisien "papier" du samedi 2 septembre 2017

jeudi 31 août 2017

94 Citoyens - A Villecresnes, le projet immobilier sur l’ex-école Attilly fait débat


A Villecresnes, le projet immobilier sur l’ex-école Attilly fait débat
Profitant de la fermeture de l’école Attilly, au cœur du centre-ville de Villecresnes, la municipalité souhaite utiliser cet espace pour bâtir des logements collectifs, des commerces ainsi qu’un parking et une place. La phase de concertation avec le public, en cour pour modifier le plan local d’urbanisme (PLU) à cet effet, s’achève ce samedi 2 septembre et en attendant, le débat fait rage.

Du côté du groupe d’opposition Villecresnes Avenir, on considère ce projet comme une menace grave pour le cœur de ville.

«C’est le moment ou jamais d’exprimer son désaccord, après, il sera trop tard», s’alarme Stéphane Rabany. Voilà deux semaines que le conseiller municipal d’opposition sollicite les Villecresnois. «Lorsque je suis allé voir les registres, j’ai constaté que personne n’était venu déposer de contribution.» A grand renfort de messages sur les réseaux sociaux et de boitage des riverains du centre-ville, l’opposition s’est engagée dans une véritable course contre-la-montre pour collecter des observations critiques vis-à-vis du projet. «Cette opération nuit gravement à l’équilibre et l’environnement général du centre-ville, en permettant l’édification d’un immeuble de très grande hauteur, associé à deux niveaux de parking souterrain. Bétonnage outrancier du centre-ville, écoulement des eaux pluviales, risques de perturbation des nappes phréatiques, réduction du nombre de places de parkings gratuites sont au programme.»

Gérard Guille, maire LR de Villecresnes se défend de vouloir modifier le cadre de vie de sa commune. «C’est justement parce que je souhaite redynamiser le centre-ville que nous avons lancé l’étude globale pour son réaménagement. Nous voulons attirer des commerces, offrir un espace de convivialité, tout en conservant notre caractère de village. Notre projet a été  communiqué aux architectes des bâtiments de France.»

Au-delà de l’aspect esthétique de ce bâtiment qui doit être livré d’ici deux ans, au même moment que le parking, c’est l’arrivée de nouveaux habitants dans la commune qui inquiète le groupe d’opposition. «Avec le sous-dimensionnement du Bois d’Auteuil, nos services publics sont proches de la saturation. Il est difficile d’être accepté dans les cabinets médicaux et les classes sont pleines d’élèves.»

Si l’édile assure que la commune pourra accueillir les futurs écoliers de cet «ensemble immobilier de standing» proposant 90 à 92 logements en accession à la propriété, il table également sur son occupation par les seniors de Villecresnes, trop âgés pour entretenir leurs pavillons et désirant se rapprocher des commodités. «L’opposition à la mémoire courte à se faire donneuse de leçon en matière de densification. Elle a oublié que les habitants ne lui ont pas pardonné d’avoir lancé, alors qu’elle était aux responsabilités, un programme immobilier bien plus important avec l’arrivée de centaines de jeunes familles.»

Enfin, l’opposition se montre dubitative sur la création du parking souterrain, évoquant à la fois les risques potentiels de bouleversement du système hydrographique de la ville avec des sinistres pour les riverains, ainsi que des difficultés de stationnement pour les Villecresnois faute de connaître ses conditions d’accès. «Les choses ne sont pas suffisamment avancées pour que l’on évoque concrètement ce qui sera décidé en matière d’aménagement du parking mais toutes les précautions seront prises pour éviter ses problèmes d’infiltration d’eau. Sur le fonctionnement du parking, nous avons décidé de le construire pour améliorer le stationnement en centre-ville et non le rendre plus compliqué. Dans les prochains mois, nous allons travailler sur des tarifications qui permettent de dynamiser le centre-ville, et de se rendre chez les commerçants qui doivent investir le rez-de-chaussée du bâtiment, dont un restaurant. », conclut Gérard Guille.

Comment participer à la consultation publique ?

Le dossier de modifocation du PLU et le registre destiné à recueillir les observations des habitants est

lundi 28 août 2017

Le Parisien - Villecresnes : l’opposition tacle le PLU juste avant la fin de sa révision

Après le 2 septembre, les habitants ne pourront plus consulter et donner leur avis sur ce projet, dénoncé par le groupe Villecresnes Avenir.


Une « grave menace » sur le centre-ville et des citoyens à qui on donne la parole juste en plein milieu de l’été. Voilà ce que dénonce l’opposition Villecresnoise, alors que la révision du PLU (Plan local d’urbanisme), proposée aux commentaires des habitants depuis le mois de juillet, ne sera plus consultable après le 2 septembre.

Dans un courrier distribué aux riverains en ce début de semaine, le groupe municipal Villecresnes Avenir souhaite alerter la population sur plusieurs points de ce qu’ils considèrent « un grand danger » pour la ville. Le maire (LR) Gérard Guille lui, réfute ces arguments et parle de « modifications minimes » du projet précédent.

La construction d’un immeuble de 16,80 m
Selon le groupe d’opposition, « un immeuble de quatre voire de cinq étages » devrait donner à Villecresnes « une tour visible de toute la ville et au-delà ». Pas cinq étages mais « quatre plus un rez-de-chaussée », corrige le maire, selon qui la hauteur de ce bâtiment ne dépassera pas celle des autres mais viendra s’aligner « puisque le terrain est en pente ».

Une centaine de logements et pas de nouvelle école
Mais le réquisitoire ne s’arrête pas là. A cette crainte s’ajoute celle des « 95 nouveaux logements » pour l’opposition, « 90 à 92 » pour le maire, qui y seront aménagés. « Nous sommes gênés par l’ampleur du projet, précise l’un des membres de Villecresnes Avenir. Il faut faire des choses, mais quand on construit des logements, destinés à accueillir des familles, il faut aussi faire une école ».

Des craintes quant aux inondations
Enfin, l’opposition attire l’attention des riverains sur un sujet particulièrement sensibles ces derniers jours : celui des sous-sols et donc des inondations. Alors que Villecresnes vient de connaître plusieurs épisodes météorologiques traumatisants, le PLU prévoit la construction d’un parking en sous-terrain. Un projet qui n’est pas « figé » et qui sera « bien entendu réalisé en sécurité » pour Gérard Guille, « un vrai danger », poursuit ce membre de Villecresnes Avenir. « Cela va bouger les sous-sols et modifier leur humidité, conclut-il. Dans un an, deux ans, cinq ans, ça peut être une catastrophe. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-l-opposition-tacle-le-plu-juste-avant-la-fin-de-sa-revision-28-08-2017-7219929.php

samedi 26 août 2017

Le Parisien - Un nouvel orage inonde Villecresnes

A 11 h 30 ce vendredi matin, les habitants ont bien cru qu’ils allaient revivre le cauchemar de la nuit du 15 août. Le tonnerre assourdissant couvre les voix.

Dans son sous-sol, Simone arpente les pièces montrant à son voisin René, les vêtements, livres et appareils ravagés par l’orage du 15 août dernier. Soudain pousse un cri. Des trombes d’eau s’engouffrent à nouveau dans son garage.

En vingt minutes, l’équivalent de trois semaines de pluie tombe, comme le confirme plus tard le Syage (Syndicat mixte pour l’assainissement et la gestion des eaux, et en charge des réseaux d’évacuation des eaux pluviales de la commune).

Chez Simone, René limite les dégâts en surélevant à l’aide de cales le congélateur, épargné la dernière fois. « De toute façon maintenant je m’en fiche, souffle Simone, après avoir tenté désespérément de repousser l’eau avec une raclette. Tout est déjà foutu ».

Au rez-de-chaussée, sur la commode de l’entrée, traîne encore le papier distribué par la mairie il y a quelques jours, sur lequel cette dernière invite les sinistrés du 15 août à se faire connaître auprès des services techniques. Après huit sonneries, une voix passablement irritée décroche enfin et signale que ce n’est pas vraiment le moment d’appeler car il y a « urgence ». La personne au bout du fil note les noms et numéros de Simone et René, puis raccroche. « Voilà, ils sont prévenus. Et maintenant que va-t-il se passer ? Rien comme d’habitude », rit jaune René.Hasard tristement ironique : la veille, la mairie a publié sur son site un billet dans lequel elle met l’accent sur sa réactivité le soir du 15 août, et annonce avoir demandé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

Au Syage, on analyse différemment la situation, même « on comprend la colère des riverains ». « Les aménagements sont faits en fonction des statistiques établies sur des dizaines d’années, détaille Jean-Baptiste Ferrero, directeur de la communication. Là ça arrive plusieurs fois en quelques jours, mais nous restons sur des événements qualifiés d’exceptionnels. Et quand bien même ils seraient réévalués, les collectivités auraient-elles les moyens de changer les 1 300 km de canalisation ? Je ne le sais pas. »Un message qui arrive « un peu tard » selon les riverains et n’apaise nullement Claudine, une autre habitante de la rue. Entourée de deux ouvriers envoyés par l’assurance pour les dégâts précédents, elle arpente sa maison les yeux rouges et le cœur gros. « Trois maires successifs et rien n’a été fait, résume-t-elle la voix entrecoupée de sanglots. Cela fait des années qu’il faut faire des travaux. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/un-nouvel-orage-inonde-villecresnes-25-08-2017-7213734.php

jeudi 17 août 2017

Le Parisien - Inondations à Villecresnes : « En 25 ans je n’ai jamais vu ça »



Villecresnes. Les habitants tentent encore ce mercredi matin de sauver ce qui peut l’être dans leur sous-sol. LP/Denis Courtine


Christophe fait partie des victimes des inondations après les fortes pluies de mardi soir. Les pompiers ont dû intervenir à 53 reprises principalement dans la ville.

L’allée royale à Villecresnes portait bien mal son nom ce mercredi matin. Entre les traces de boue sur l’asphalte et les affaires gorgées d’eau disséminées devant les garages des pavillons, les dégâts des inondations de mardi soir faisaient peine à voir. La pluie diluvienne qui s’est abattue entre 18 heures et 19 h 30 a fait plusieurs dizaines de victimes dans la ville. C’est à peu près la seule commune du Val-de-Marne à avoir été touchée (très peu d’appels à Rungis et à Nogent). Les pompiers, qui ont dû renforcer leur central téléphonique, sont intervenus à 53 reprises, a comptabilisé leur porte-parole.
Dans le quartier de la justice, le secteur le plus touché, Claudine a été prise au dépourvu comme tous les autres habitants. « Mes gouttières débordaient, tremble-t-elle encore. L’eau semblait venir du bois. Les canalisations étaient bouchées. Très vite, il y a eu 30 cm dans mon garage. Je ne savais pas quoi faire. J’ai appelé mon fils mais à Marolles les routes étaient inondées ». Un peu plus bas dans l’allée, Christophe était lui aussi démuni. « En 25 ans, je n’ai jamais vu ça. Tous les réseaux sont montés en charge. Ma voisine hurlait de tous les côtés. Les plaques d’égout étaient sorties ». « On n’arrête pas de recevoir des coups de fil depuis mardi soir, assurent les élus de permanence, croisés alors qu’ils rendaient visite aux victimes. Trois agents de la ville ont été mobilisés. »


Mais beaucoup d’habitants sont restés livrés à eux-mêmes, comme Marie-Renée. « On a dû se débrouiller tout seuls. Quand nous avons appelé les pompiers, ils nous ont dit qu’on devait contacter une société de pompage ». « Dans ce genre de situation, nous sommes obligés de prioriser les interventions, explique le porte-parole des secouristes. D’abord, on vérifie s’il y a un risque associé. Par exemple, si l’eau va toucher une armoire électrique ou une chaudière à fioul. L’autre critère, c’est l’évolutivité de la situation. En clair, on cherche à savoir si l’eau a fini de monter. »
Sans doute la plus touchée de la commune avec 1,20 m dans son sous-sol, cette habitante a pu bénéficier de l’aide des agents municipaux. « Mais quand l’eau a été vidée, j’ai découvert mon chat qui est mort noyé, lâche-t-elle. J’ai enterré Châtaigne dans la soirée. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/inondations-a-villecresnes-en-25-ans-je-n-ai-jamais-vu-ca-16-08-2017-7196151.php#xtor=AD-1481423553

samedi 12 août 2017

Le parisien - Val-de-Marne : l’usage de l’eau limité dans 16 communes du département



Suite à la baisse continue du débit du Réveillon depuis la mi-juin, un arrêté préfectoral a été pris pour limiter la consommation d’eau dans 16 communes du Val-de-Marne.


Du stade de la vigilance, il est passé à celui de l’alerte. Dans le Val-de-Marne, depuis la mi-juin, les débits du Réveillon ne cessent de baisser. Des mesures de limitation des usages de l’eau et des activités le long de cette rivière et sous-affluent de la Seine par l’Yerres ont donc été prises par la préfecture. Le remplissage des piscines, lavage des voitures ou trottoirs, arrosage des espaces verts, etc., est donc limité jusqu’à nouvel ordre, à certaines heures seulement. 16 communes* du sud-est du département sont concernées.


*Boissy-St-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny-sur-Yerres, Le Plessis-Trevise, La Queue-en-Brie, Santeny, Sucy-en-Brie, Villecresnes et Villeneuve-Saint-Georges.


Source : www.leparisien.fr/ablon-sur-seine-94480/val-de-marne-l-usage-de-l-eau-limite-dans-16-communes-du-departement-11-08-2017-7188327.php