lundi 26 mars 2018

Le Parisien - Villecresnes : l’école pour autistes menacée de fermeture

Faute de financement, l’école privée pour enfants autistes « L’Etoile » risque de fermer ses portes d’ici la fin de l’année. La directrice et présidente de l’association « Espoir Autisme 94 » lance un appel aux dons.

Les dix enfants autistes scolarisés à l’école spécialisée « L’Etoile » pourraient bien se retrouver sans établissement à la rentrée prochaine. « On arrive au bout de nos subventions », s’inquiète Tina Bento, directrice et fondatrice de l’école privée à Villecresnes créée en 2010.

Aujourd’hui, celle-ci, qui a momentanément déménagé à Crosne (Essonne), est menacée de disparaître, faute de moyens. « On aurait besoin de 80 000 € pour la sauver », souligne la présidente de l’association « Espoir Autisme 94 » qui se bat chaque année pour faire vivre la structure quitte à payer de sa poche. « L’argent sert avant tout à rémunérer les huit éducateurs qui travaillent dans l’établissement », ajoute-elle.

Plusieurs fois, l’école a failli fermer. « Nous avons été sauvés de justesse l’an passé », confie Tina, en détresse. Malgré le soutien d’entreprises locales, de dons de particuliers, des mairies telles que Villecresnes, Santeny, Varennes-Jarcy (Essonne), cela ne suffit plus. Sans aide financière de l’Etat, son avenir reste toujours incertain. « La situation est précaire depuis huit ans. On vit mois par mois. L’Etat n’a jamais répondu à mes courriers », explique la bénévole. A Villecresnes, le maire (LR) Gérard Guille indique faire son « maximum pour pérenniser l’association ». « Chaque année, on donne environ 3 500 € de subventions », précise l’élu.

Un appel aux dons est donc lancé mais le combat reste difficile. Si la caisse centrale d’activités sociales (CCAS) devrait verser 4 000 € à l’école, l’agence régionale de santé (ARS) n’a pas pu d’apporter son aide pour une question de statut.

« Nous sommes une école pluridisciplinaire et non un institut médico-social », glisse Tina. Et l’Ars ne finance que ce type de structure. Les demandes d’inscription augmentent en tout cas chaque année. Plus de 90 bambins seraient sur liste d’attente, selon la directrice. La faute notamment au manque d’établissement de ce genre dans le pays en général, en Ile-de-France en particulier. Et l’institut ne peut pas suivre, mêem avec la meilleure volonté du monde. « Nous sommes passés de 5 à 10 enfants autistes en 2017 », précise-t-elle. Pour renflouer les caisses, cette mère de famille mise aussi sur l’organisation d’événements caritatifs.

Samedi 31 mars, loto solidaire à 20 heures. Salle polyvalente, 26, rue d’Yerres. Samedi 28 avril, soirée caritative, à 20 heures. Salle des fêtes de l’Orangerie, 40, rue de Cerçay. Renseignements : 06.61.61.99.34.

Source  : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-l-ecole-pour-autistes-menacee-de-fermeture-25-03-2018-7628022.php

mercredi 21 mars 2018

94 Citoyens - A Villecresnes, la mise en décharge de mobilier scolaire fait polémique


A Villecresnes, la mise en décharge de mobilier scolaire fait polémique
La photo d’un camion municipal transportant du matériel scolaire dans une déchetterie a déclenché la polémique à Villecresnes. L’opposition et une partie des habitants condamnent du gaspillage tandis que la mairie explique que les chaises jetées étaient inutilisables.


« L’année dernière, ma fille en Cm2 à l’école des Merles était assise sur une chaise de maternelle avec un table lui arrivant aux épaules. J’ai dû faire un mot pour réclamer des moyens corrects pour permettre aux enfants de travailler dans des conditions acceptables. Et là, on en jette », fulmine un parent d’élève.

Ce convoi de mobilier scolaire envoyé au rebut le 6 mars dernier par les services municipaux aurait pu passer inaperçu, mais un Villecresnois qui se trouvait à la déchetterie de Varennes-Jarcy (Essonne) a pris le chargement du véhicule en photo. Premier destinataire du cliché, Stéphane Rabany, conseiller municipal d’opposition, qui l’a immédiatement partagé sur la page Facebook du groupe Villecresnes Avenir. « Ça a fait le buzz, nous avons eu énormément de partages et de réactions. Les gens ont été choqués parce qu’il n’y avait aucune raison apparente pour les jeter et que cela s’est fait en catimini. Depuis, je sais que des membres associatifs qui demandaient du matériel à la mairie depuis plusieurs années sont revenus à la charge et ont finalement pu obtenir des meubles! »  D’où provenaient ces chaises jetées ? Pour l’élu d’opposition, elles ne pouvaient venir que d’un endroit, l’école d’Attilly, fermée depuis plus d’un an en attente de démolition pour faire place à un projet immobilier.

Gérard Guille (LR), a reconnu que des chaises en mauvais état avaient été envoyées en décharge le jour où la photo a été prise, mais a regretté que le partage du cliché jugé « douteux », « jette l’opprobre sur la mairie ». « L’ensemble du mobilier de l’école d’Attilly a fait l’objet d’un inventaire très précis indiquant de plus le bon état ou non de ce mobilier. L’ensemble des services municipaux (y compris pour la nouvelle école Mélanie Bonis) ont été sollicités quant à leurs besoins concernant du mobilier. De nombreuses affectations de mobilier ont été effectuées dans ces services. À ce jour aucun mobilier provenant de l’école d’Attilly n’a été envoyé en décharge. Les chaises dont vous faites état sont des chaises provenant du site des ateliers de Beaumont. Il reste dans l’ancienne école d’Attilly encore du mobilier non affecté, et qui sera en partie utilisé pour les extensions de classes prévues à la rentrée prochaine. En tout état de cause, notre politique consiste à réutiliser le plus possible le matériel existant afin de faire des économies et non pas à jeter systématiquement ce mobilier ».

Source : 94.citoyens.com/2018/decharge-villecresnes-attilly-mobilier,21-03-2018.html

mercredi 14 mars 2018

Le Parisien - Val-de-Marne : le mobilier scolaire jeté aux ordures, les habitants scandalisés

La semaine dernière, du mobilier scolaire de l’ancienne école Atilly de Villecresnes a été jeté dans un conteneur à ferraille à la déchetterie. De nombreux habitants sont sous le choc.

« Inadmissible », « honteux », « scandaleux », « un véritable gâchis »… Nombreux sont les habitants de la commune à avoir réagi après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une photo où du mobilier scolaire est jeté à la déchetterie. Mardi dernier, vingt chaises de l’ancienne école élémentaire Atilly fermée depuis un an et demi, ont été apportées à la déchetterie de Varennes-Jarcy (Essonne) par les services municipaux de Villecresnes.

D’ici 2019, le terrain de l’ex-école accueillera des logements collectifs, des commerces ainsi qu’un parking. « Les chaises ont été placées à la benne à ferraille », a confirmé le syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) en charge de plusieurs déchetteries d’Ile-de-France. De quoi faire réagir l’opposition qui considère que ce mobilier était quasi neuf. « Certaines chaises n’avaient pas plus de trois ans », s’insurge Stéphane Rabany, conseiller municipal d’opposition non étiqueté de Villecresnes Avenir.

La municipalité (LR) assure toutefois que ce mobilier était usagé et inutilisable. « Stockées près d’un silo qui en contenait, les vingt chaises avaient les pieds rongés par le sel », a expliqué Frédéric Bassoulet, directeur du Pôle Ressources.

Du côté des riverains, la colère gronde. « La mairie a-t-elle perdu la tête ? Elles n’étaient pas abîmées », s’exclame une habitante. « La ville aurait dû faire un don aux associations », témoigne un retraité. « Ou même les transférer à l’école élémentaire des Merles », poursuit un enseignant.

Donner une seconde vie au matériel restant de l’école Atilly ou tout jeter ? A ce jour, aucune réponse précise n’a pu être apportée par la mairie. « Le reste du mobilier comprenant des tables, des doubles bureaux, des bancs en bois, des petites chaises, des radiateurs et des portemanteaux, est dans un état moyen et correct », a cependant précisé Frédéric Bassoulet.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-le-mobilier-scolaire-jete-aux-ordures-scandalise-13-03-2018-7606815.php

vendredi 2 mars 2018

Le Parisien - Villecresnes : enquête administrative, après l’affaire de la ferraille

Face au malaise ambiant qui règne en mairie suite à la garde à vue d’agents des services techniques, une enquête administrative a été ouverte par la ville, ce jeudi.

« Des gens qui souffrent, des gens mal psychologiquement, des gens en arrêt maladie, des gens avec des problèmes de santé mentale ». Ambiance à la mairie de Villecresnes ! Une enquête administrative a été lancée ce jeudi et jusqu’au 31 mars sur instruction du maire (LR) pour « vérifier l’exactitude des dires et de qualifier les faits » est-il rapporté dans une note de service à l’attention des 170 collaborateurs de la mairie.

« Avec le comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail, nous avons fait état d’un certain nombre de difficultés à l’intérieur de la mairie », relate le maire Gérard Guille qui appelle à calmer le jeu. Serait-ce l’affaire de la ferraille qui a mis de l’huile sur le feu ? Soupçonnés de trafic de métaux, six agents des services techniques et de la transmission ont été placés en garde à vue le 12 février. Aujourd’hui, l’enquête de police est close et le parquet de Créteil est sur le point de décider des suites judiciaires.

« Protéger les salariés »
« Ce malaise a été déclenché par cette affaire et renforcé par le traitement que la presse en a fait. Depuis, les salariés sont déstabilisés et malades », appuie le maire. Le climat se serait aussi tendu suite à plusieurs plaintes déposées pour harcèlement. Selon la mairie, deux camps sembleraient « se dénigrer » aujourd’hui. « Nous faisons face à des problèmes de comportement et d’éthique », relève Gérard Guille.

Pour l’opposition, cette opération ne servirait qu’« à faire pression sur ceux qui ont déposé plainte ». Ce que réfute fermement le maire : « Il ne faut pas faire d’amalgames. L’objectif de cette enquête administrative est de protéger les salariés pour qu’ils puissent travailler sereinement ». Les personnels ayant « le droit de refuser ces entretiens avec les ressources humaines ».

mercredi 14 février 2018

Le Parisien - Coup de filet à la mairie de Villecresnes pour l’affaire de la ferraille

Six fonctionnaires des services techniques ont été placés à garde à vue lundi pour vol par personne exerçant une mission de service public.

C’était bien de l’abus de confiance, ça se savait et c’était toléré. Voilà, pour résumer, ce qui ressort du placement en garde à vue lundi de six hommes travaillant aux services techniques de la mairie de Villecresnes. Ils ont été interpellés par le groupe économique et financier du SDPJ 94 pour vol par personne exerçant une mission de service public. Aucune charge n’a été retenue en revanche pour le directeur des services techniques qui faisait partie du coup de filet. Tout le monde a été remis en liberté. C’est maintenant au parquet de Créteil de décider des suites judiciaires.

Les agents des services techniques, tous inconnus des services de police, ont reconnu qu’ils se servaient, notamment pendant leurs heures de travail, sur les anciennes friches de la direction des approvisionnements de la Poste à Villecresnes. Sur ces 12 ha, les employés démontaient découpaient, transportaient puis revendaient tous les métaux susceptibles de rapporter de l’argent. « Parmi eux, il y avait un ancien qui travaillait à la poste et qui connaissait bien le site », précise un enquêteur.

Quelques centaines d’euros par personne
La marchandise pouvait être stockée dans une benne à proximité. La ferraille était ensuite transportée dans une entreprise de gestion de déchets située en Seine-et-Marne pour tout vendre. Les agents encaissaient des chèques à leur nom propre.

« Cela faisait des années que cela durait, souffle une source proche du dossier. Ils ont expliqué que l’argent qu’ils se faisaient de cette façon servait à financer leur salle de repos. C’était connu et toléré parce que cela permettait de ne pas payer la déchetterie dont dépend la ville. Les montants ne sont pas élevés. Quelques centaines d’euros par personne. Après ils n’ont pas toujours été les seuls à faire cela. Et il y a sans doute eu des jalousies qui ont conduit à ce que l’affaire éclate ». «Cette affaire est plus compliquée qu’elle en a l’air, ajoute une autre source. Méchants et victimes se confondent parfois ».

Toujours est-il que depuis que les faits ont été rendus publics dans nos colonnes il y a tout juste un an, le climat est devenu nauséabond à Villecresnes où deux camps se toisent. L’un des gardés à vue aurait même confié qu’on lui sifflait les « Portes du pénitencier » quand on le voyait passer. Cette ambiance délétère, marquée par plusieurs plaintes pour harcèlement, avait notamment conduit un corbeau à adresser des photos sinistres à plusieurs personnes plus ou moins concernées par cette affaire. Contacté ce mercredi, le maire (LR) de Villecresnes n’a pas donné suite.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/coup-de-filet-a-la-mairie-de-villecresnes-pour-l-affaire-de-la-ferraille-14-02-2018-7559298.php

lundi 12 février 2018

Le Parisien - Villecresnes : le projet d’aménagement du centre-ville revu à la baisse

L’aménagement de l’espace Atilly au centre-ville prévu d’ici fin 2019, a été révisé par la mairie. L’opposition, mobilisée contre le projet, se réjouit.

Le maire (LR) a-t-il fait marche arrière quant à la modification du plan local d'urbanisme (PLU)? Le projet de réaménagement urbain de l’espace Atilly qui consiste « à redynamiser le centre-ville », a en tout cas vu son nombre de logements en accession à la propriété, réduire, passant de 90 à 79. En septembre dernier, le maire Gérard Guille, avait pourtant confirmé qu’«un immeuble de plus de 90 logements, sur quatre étages plus un rez-de-chaussée verrait le jour sur le terrain de l’ancienne école élémentaire Atilly ».

La hauteur des bâtiments a, elle aussi, été revue à la baisse avec un étage de moins. «Il fallait que ce soit possible sur le plan financier », a expliqué l’élu de la ville qui, suite à une rencontre avec les architectes des bâtiments de France, a convenu que les logements seraient répartis sur trois niveaux.

La pétition lancée par le groupe d’élus d’oppositions de Villecresnes Avenir, qui avait récolté plus de 500 signatures, pourrait avoir pesé dans la balance. Mais la mairie assure qu’il n’en est rien. Selon elle, ce seraient des problèmes d’étanchéité et de pluviométrie révélés dans les études de sol qui auraient entraîné ces modifications. Un problème qu’avait d’ailleurs soulevé l’opposition. Mais pas seulement.

La création d’un parking souterrain de deux niveaux était aussi pointée du doigt. « Cela aggraverait les risques de bouleversement du système hydrologique avec des sinistres pour les riverains », souligne Didier Giard, conseiller municipal (UDI) d'opposition. Finalement, le projet comptera 72 places de parking souterrain sur un seul niveau et 17 places extérieures, gérées par la ville. « Actuellement, on manque de places de parking en sous-sol car cela coûte cher », note la mairie qui en parallèle se félicite d’accueillir 600 m2 de commerces dont elle sera propriétaire. « Il nous faudrait un restaurant brasserie comme lieu de convivialité », lance Gérard Guille. « Nous souhaitons pratiquer des loyers attractifs et créer une nouvelle dynamique commerciale », souligne-t-il. La livraison des bâtiments est prévue d’ici un an.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-le-projet-d-amenagement-du-centre-ville-revu-a-la-baisse-11-02-2018-7553619.php

Articles cités dans ce texte :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/12/le-parisien-villecresnes-des-elus.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/08/le-parisen-villecresnes-lopposition.html

jeudi 1 février 2018

Le Parisien - Villecresnes : le ras-le-bol des habitants face au dépôt sauvage

Face au dépotoir de la rue du Sallé qui s’étend depuis des mois sur un terrain privé, plusieurs riverains réclament l’intervention de la mairie.
« C’est inadmissible. Cela va attirer les rats », s’insurge un habitant. Bidons, ferrailles, épaves, emballages, matelas, plastiques… on trouve de tout sur un parking de la rue du Sallé.

Depuis plusieurs mois, un dépotoir qui s’étend sur plus de dix mètres, a pris place sur un terrain privé. Ce dépôt sauvage incombe à plusieurs habitants. Vivant à quelques kilomètres, Azzouz Fatni, ne supporte plus ce paysage rempli de déchets. « Cela nuit au voisinage et cela constitue un danger pour les enfants », signale-t-il. Car cette décharge à ciel ouvert est située sur une propriété privée mais dont l’entrée est passante. Plusieurs réclamations ont été adressées à la mairie de la ville et à la police municipale.

« Le propriétaire s’est engagé à tout nettoyer d’ici quelques jours, a précisé Valère Villa, adjoint en charge de la sécurité, de la défense, des transports et du plan de circulation. » « En cas de refus, il encourt une mise en demeure », ajoute-t-il. D’autant que la police municipale suspecte de l’amiante dans les tôles qui jonchent le sol. « On demandera au propriétaire les résultats d’analyse sur la présence ou non d’amiante », poursuit l’adjoint. Contacté par la rédaction, le propriétaire est resté injoignable.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-le-ras-le-bol-des-habitants-face-au-depot-sauvage-31-01-2018-7533531.php

mardi 30 janvier 2018

Le Parisien - Théâtre en hiver arrive (Villecresnes)

La ville organise son festival biannuel de théâtre amateur. "Théâtre en hiver" démarre sa 4è édition demain, avec au programme huit pièces. La Compagnie Bas les pattes présentera à 14h30, sa pièce "Alice derrière le miroir" de Lewis Caroll, portée par la poésie des marionnettes. En soirée, les comédiens de la Compagnie Théatoc interpréteront "L'invitation au château" de Jean Anouih, à 20h30.

Jusqu'au 4 février. Entrée libre pour les huit pièces. Participation au château. Centre culturel La Rue, 38 rue François-Coppée, Mandres-les-Roses.

Source : Le Parisien du 30 janvier 2018

jeudi 18 janvier 2018

Le Parisien - Villecresnes : le maire et un adjoint condamnés par la justice

Le maire (LR) Gérard Guille de Villecresnes et son adjoint Thierry Debarry, en charge des associations, ont été condamnés par le tribunal administratif de Melun. Ils devront réexaminer les demandes de l’association locale AVESF (Agir à Villecresnes pour des Échanges Sans Frontières), refusées depuis trois ans.

Condamné par le tribunal administratif de Melun, le maire (LR) Gérard Guille devra répondre aux demandes de l’association AVESF.

Se disant victime d’ostracisme de la part de ces deux élus, le conseil d’administration de l’association avait décidé en 2015, d’introduire une requête auprès du tribunal administratif de Melun. Le but étant de faire « constater l’attitude discriminatoire de la municipalité et de lui enjoindre de respecter l’égalité de traitement avec les autres associations culturelles et sportives de la ville ». AVESF s’était notamment vu refuser l’inscription à l’annuaire des associations, la participation au forum des associations et la mise à disposition d’une salle pour les cours de langue qu’elle dispense.

Les conclusions du tribunal sont sans appel. « Prétendre que l’AVESF serait une association politique au motif que l’ancien maire (SE), Daniel Wappler, en est administrateur, ne constitue pas un motif pouvant justifier les refus. Aucun principe ne fait obstacle à ce qu’une association se donne pour objet social d’intervenir en son nom propre, dans le domaine des relations avec les communes jumelées ». « En conséquence, les décisions du maire et de son adjoint sont annulées car contraires à la loi », a statué le tribunal.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-le-maire-et-un-adjoint-condamnes-par-la-justice-17-01-2018-7506087.php

Article précédent sur le même sujet :
http://www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-les-refoules-du-forum-denoncent-une-discrimination-07-09-2015-5069971.php

lundi 15 janvier 2018

Le Parisien - Villecresnes : la vidéo protection installée sur l’espace public de la ville

La municipalité a lancé le déploiement de la vidéo protection sur la commune. L’objectif : prioriser la sécurité des enfants sur les zones des établissements scolaires en lien avec la posture Vigipirate. Ainsi, sept caméras ont été réparties sur le périmètre des écoles maternelles et élémentaires. Le dispositif est actuellement en cours de réglage et la totalité du réseau sera reliée début février au centre de supervision urbain (CSU) situé au poste de police municipal.

Durant le 1er semestre 2018, de nouvelles caméras seront implantées autour du collège et dans les espaces publics les plus concernés par des infractions et ceux où potentiellement des regroupements et de la délinquance sont constatés.

En 2019, d’autres caméras seront placées aux entrées de la ville en étroite collaboration avec la police nationale.

Le coût d’installation de ce nouveau dispositif de sécurité est de 300 000 € HT sur deux ans.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-la-video-protection-installee-sur-l-espace-public-de-la-ville-15-01-2018-7502640.php

lundi 25 décembre 2017

Le Parisien - Les gens du voyage ont leur chapelle à Villecresnes

L’évêque de Créteil Michel Santier a souhaité mettre à disposition de la communauté des gens du voyage la chapelle Grosbois, pour qu’ils se sentent « chez eux ».
Il fallait qu’ils puissent se sentir « chez eux ». Et après les rénovations, malgré le froid qui y règne ce vendredi matin de décembre, c’est le cas. La chapelle de Grosbois est la leur. Voilà quatre années maintenant que l’évêque de Créteil, Michel Santier, avait proposé aux gens du voyage de s’approprier ce petit bâtiment de bois, situé rue des Granges à Villecresnes.

Cet été, tous les travaux étaient terminés. Et le 12 octobre dernier, le pontife est venu allumer, dans l’oratoire, la petite lumière rouge qui marque « la présence réelle », trônant à côté du tabernacle prêté par le service diocésain de l’art sacré.

Depuis, un mercredi par mois, un prêtre vient célébrer une messe dans cette chapelle. Sur les bancs de bois qui font face à l’estrade, on trouve surtout des personnes issues de la communauté des gens du voyage, « mais pas seulement, insiste Sylvie, l’une des responsables du lieu qui vit sur un terrain à une dizaine de minutes. Et c’est bien entendu un lieu d’accueil ouvert à tous ».

Utilisée auparavant par les scouts

Autour d’une table située entre la salle principale et l’oratoire, Odile Hourcade, responsable pastorale des gens du voyage, revient sur l’histoire du lieu. Une chapelle entièrement en bois, qui a longtemps servi aux scouts du secteur. « Quand les gens du voyage l’ont récupérée, il a fallu attendre encore bien un an et demi avant qu’elle soit débarrassée. A ce moment-là, elle était pleine à craquer de tout et n’importe quoi. » Encore quelques mois pour nettoyer et repeindre et la chapelle a pu devenir fonctionnelle.

Priscilla, une autre des quatre responsables ayant les clés du lieu sacré, est aussi chargée d’y passer une partie de ses mercredis à y dispenser des cours de catéchisme.

« Réellement ça ne change pas grand-chose, reconnaît-elle, car nous faisions et faisons toujours partie de la paroisse de notre commune. Mais ça nous responsabilise dans l’église, ça nous rend plus dépendants. »

Étaient-ils mis à l’écart auparavant ? Ils hésitent. Pas vraiment, enfin si, mais pas plus que d’ordinaire, et ils ont « l’habitude ».

Une problématique qui évidemment pesait dans la volonté de Michel Santier de leur octroyer cette chapelle. « Non seulement la communauté des gens du voyage se sent souvent mise à l’écart, mais en plus elle a parfois un rythme différent. Qu’ils aient un lieu à eux était vraiment important pour moi ».

Source : http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/les-gens-du-voyage-ont-leur-chapelle-a-villecresnes-25-12-2017-7470729.php

mercredi 20 décembre 2017

Le Parisien - Villecresnes : une boutique éphémère pour dynamiser le centre-ville

La ville a loué un local à quelques pas de la mairie pour permettre à des commerçants d’exposer leurs articles en magasins quelques jours.

Les portants sont bien installés, les rayons fournis. Sur une petite table au milieu du magasin, quelques accessoires. Si l’adjectif « éphémère » ne suivait pas le nom de boutique sur l’enseigne, on pourrait penser qu’elle est là depuis des années.

Mais Stéphanie vient de tout installer. Et après avoir ouvert ce mardi matin, elle repartira dimanche après-midi. Souriante derrière le comptoir, elle explique avoir été attirée par ce concept, mis en place à Villecresnes pour dynamiser le centre-ville et donner plus de poids au commerce local.

« Ma sœur est propriétaire d’un magasin dans un autre département et juste avant les fêtes, louer quelque chose ici permet à la fois de satisfaire certains clients qui ont du mal à se déplacer plus loin et de faire voyager notre enseigne ».

Derrière la porte vitrée où les horaires ont été écrits à la main, les curieux s’arrêtent et se penchent une main au-dessus du front pour mieux scruter l’intérieur de la boutique. « Pour le moment, ils ne sont pas très nombreux à avoir poussé la porte, mais je ne suis là que depuis ce matin et j’ai quand même bien vu que ça attisait la curiosité », poursuit Stéphanie.

Pour la ville, qui loue elle-même ce local et laisse d’autres l’occuper moyennant 250 € par semaine, c’est avant tout un moyen de préserver le commerce de proximité. « Comme partout, nous essayons de trouver une manière de faciliter le quotidien des Villecresnois qui sont en difficulté pour se déplacer et effectuer leurs achats, précise Catherine Casier, conseillère municipale au développement commercial et à l’économie, qui a chapeauté le projet. Mais c’est aussi la possibilité pour de petits artisans et entrepreneurs locaux, d’avoir, pendant une à trois semaines un local à eux ».

Dans le centre-ville, on juge la nouveauté intéressante. « Mais ça arrive quarante ans trop tard, regrette Michel. Cela fait des décennies que les petits commerçants sont victimes des grandes surfaces ». Et de donner pour exemple Villeneuve-Saint-Georges et sa fameuse rue de Paris « où les magasins qui attiraient tout le département ont fermé les uns après les autres, jusqu’à devenir une zone que fuient les riverains eux-mêmes ».

4 rue de Cerçay. Ouvert jusqu’à samedi de 10 heures à 13 heures et 15 heures à 19 heures. Ouvert dimanche de 10 heures à 13 heures.*La boutique éphémère accueille Stéphanie jusqu’à dimanche midi puis rouvrira la première semaine de janvier avec une vente de bijoux.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-une-boutique-ephemere-pour-dynamiser-le-centre-ville-20-12-2017-7464015.php

mardi 5 décembre 2017

Le Parisien - Villecresnes : des élus mobilisés contre le projet d’immeuble en centre-ville

Villecresnes, ce dimanche matin. A l’entrée du marché, Pierre Lentier (ancien élu), Patrick Farcy (bénévole), Didier Fabre et Stéphane Rabany (élus du groupe Villecresnes Avenir), ont tracté pour convaincre les riverains de signer leur pétition contre un projet immobilier de plus de 90 logements. 

Un projet de 90 à 100 logements doit voir le jour à l’emplacement de l’école Attilly, bâtiment « vieillissant » selon le maire. L’opposition municipale pétitionne.


« On m’a dit qu’il fallait venir signer, alors je viens ». Ce dimanche, sur le marché de Villecresnes, ni le froid ni l’arrivée prochaine de toute la famille pour le traditionnel déjeuner hebdomadaire ne rebutent les riverains à se pencher sur la pétition qu’on leur tend.
Toute la matinée, onze bénévoles, parmi lesquels des élus, ont distribué sur le marché des tracts détaillant le projet de réaménagement urbain Attilly, sur le terrain de l’école du même nom, sur le parking de la bibliothèque et sur la place Michèle-Perrotin où doit prendre forme un immeuble de plus de 90 logements, sur « quatre étages plus un rez-de-chaussée », comme l’avait confirmé le maire (LR) Gérard Guille lui-même en septembre dernier.
« Personne n’est au courant, explique Stéphane Rabany, membre de l’opposition. Alors nous leur détaillons le projet. Ensuite il ne faut pas les prier pour signer la pétition », ajoute-t-il en montrant à une dame une photo travaillée par ses soins et sur laquelle on distingue un imposant immeuble derrière l’église vu depuis la place de la mairie.
« On ne savait pas du tout », s’étonne une dame qui habite « un peu plus haut », stylo en main prête à signer. « On ne veut pas que le centre-ville soit déformé, car il y a quand même de jolis bâtiments historiques ici », ajoute une autre.

Le promoteur vante son projet

Sur le site de la Cogedim, le projet est déjà annoncé comme « à venir ». « Entre Paris et le plateau de Brie, traversée par la coulée verte qui remonte jusqu’à Créteil, Villecresnes séduit par son développement harmonieux », peut-on lire. « Dans la rue principale de Villecresnes, à quelques pas de la mairie et des écoles, notre nouvelle signature fait sienne l’authenticité de la ville. […]. Du studio au 4 pièces duplex, les appartements sont déclinés selon une large palette de plans et de surfaces ».
« Pour nous le principal problème c’est qu’il n’y a ni information, ni consultation », s’accordent les élus d’opposition, estimant la mobilisation de ce dimanche et les 71 signatures recueillies comme un très bon démarrage.
Lancée parallèlement sur Facebook, la pétition a également recueilli 102 signatures en ligne. Les élus ne s’arrêtent pas là, et commencent à distribuer dès ce dimanche leurs tracts dans toutes les boîtes aux lettres de la ville.

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-des-elus-mobilises-contre-le-projet-d-immeuble-en-centre-ville-04-12-2017-7432698.php

Articles précédentes du même sujet :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/08/le-parisen-villecresnes-lopposition.html

Lien de cet article :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSd05oRx5xLGebrWaVXtGAvFLwJZJTr3pKdYuE7Fdz1_O6JROQ/viewform

94 Citoyens - Pétition contre le projet d’immeuble: le maire de Villecresnes réagit

Alors que le groupe d’opposition Villecresnes Avenir a lancé une pétition ce dimanche contre le projet immobilier Cogedim qui doit remplacer l’école d’Attilly, le maire LR de la ville, Gérard Guille, réagit.

« Nous rappelons que le projet de remplacement de l’école d’Attilly n’est pas encore finalisé contrairement à ce que laisse entendre l’opposition », indique le maire
qui précise que « suite à la consultation qui a eu lieu cet été, des remarques ont été faite par des Villecresnois » et que le bâtiment a été réduit d’un étage, passant en R+2 à certains endroits. De même, le nombre de logements a été réduit à 79, précise le maire. Concernant le stationnement, un parking de 72 places est prévu en sous-sol mais sur un seul niveau. « Par ailleurs aucune pré-commercialisation n’est lancée, le projet architectural n’étant pas encore finalisé« , précise le maire. Le promoteur a en revanche bien commencé à communiquer sur le projet,
Le maire rappelle en coutre que ce projet étant situé dans un périmètre protégé, « il doit recevoir l’avis favorable, de l’architecte des bâtiments de France ».

A lire aussi :

L’opposition pétitionne contre un projet immobilier à Villecresnes


Source : 94.citoyens.com/2017/petition-contre-projet-dimmeuble-maire-de-villecresnes-reagit,05-12-2017.html

Lien indiqué dans cet article :
www.cogedim-logement.com/programme-immobilier-neuf/ile-de-france/val-de-marne-94/villecresnes/villecresnes-94440.html

lundi 4 décembre 2017

94 Citoyens - L’opposition pétitionne contre un projet immobilier à Villecresnes

D’ici la fin 2020, une nouvelle résidence de cinq étages et environ 90 logements devrait voir le jour au 73 rue du lieutenant Dagorno à Villecresnes. Au sein du Conseil municipal, ce projet de centre-ville suscite la polémique et l’opposition Villecresnes Avenir a lancé une pétition ce dimanche.

Pour la commune, ce projet doit permettre de reconvertir l’ancienne école d’Atilly et le projet se tient en place du terrain de l’école ainsi que du parking de la bibliothèque et de la place Michèle Perrotin. La résidence, dont le promoteur Altaréa-Cogedim promet une « architecture classique » avec porche, voûte, parements en brique,  jardin intérieur et terrasses, devrait accueillir des appartements allant du studio aux quatre pièces duplex. La pré-commercialisation est déjà lancée. L’opposition Villecresnes Avenir s’inquiète de la hauteur du projet, environ 17 mètres au plus haut, de risques hydrologiques liés au parking souterrain sur deux niveaux, de de la capacité des équipements publics de la ville à accueillir de nouveaux habitants, et s’agace d’un manque de concertation sur le projet.

Après avoir attaqué le projet en séance du Conseil municipal le 20 novembre dernier , elle a lancé une pétition ce dimanche, illustrée par une simulation des hauteurs de l’immeuble. « Nous avons compté et avons récupérés 71 signatures sur la marché. Nous étions aux 3 entrées et avons mobilisé 11 bénévoles malgré le mauvais temps pour expliquer et faire signer », indique Stéphane Rabany, conseiller d’opposition, qui indique avoir également récupéré 102 signatures en ligne. Le groupe d’opposition va également tracter dans les boites aux lettres.


Source : https://94.citoyens.com/2017/lopposition-petitionne-contre-projet-immobilier-a-villecresnes,03-12-2017.html

Liens :
commercialisation COGEDIM : www.cogedim-logement.com/programme-immobilier-neuf/ile-de-france/val-de-marne-94/villecresnes/villecresnes-94440.html
pétition : sites.google.com/site/villecresnesinfo/petitions/petition-projet-centre-ville-villecresnes

jeudi 30 novembre 2017

94 Citoyens - Fini le bus en site propre entre Boissy et Villecresnes

Le couloir réservé au bus entre Villecresnes et Boissy-Saint-Léger ne sera bientôt plus. A partir du 2 décembre, une nouvelle phase du chantier de déviation de la RN19 débute, entraînant la mise en service d’une deux fois deux voies provisoire empruntée indistinctement par les voitures, les camions et les bus. Une situation qui ulcère certains habitants du Plateau Briard, confrontés aux heures de pointes à des embouteillages récurrents.

Il n’y avait pas meilleure publicité pour l’usage des transports en commun. Habituellement, aux heures de pointes, les habitants de Villecresnes, Marolles ou Brie-Comte-Robert bloqués, pare-choc contre pare-choc dans les embouteillages, apercevaient les bus du réseau Setra de Transdev, circuler sans trop de perturbation vers Boissy-Saint-Léger. Désormais, bus, automobiles et camion se retrouveront coincés sur la même voie.

La cause ? L’entrée dans une nouvelle phase du chantier de déviation de la RN19. Après la livraison de la tranchée couverte au mois de juin dernier, sous le quartier du Progrès, des travaux doivent permettre le raccordement au réseau routier actuel par la réalisation d’une tranchée ouverte et d’un échangeur au sud de Boissy. La réalisation de ce diffuseur implique le dévoiement de la RN19 entre Villecresnes et Boissy-Saint-Léger. La déviation conserve les deux fois deux voies avec une vitesse limitée à 50 km/h, mais n’a pas répliqué le couloir réservé au bus, faute d’emprises suffisantes.

D’après le calendrier prévisionnel, le contournement de Boissy devrait être mis en service dès la fin de l’année 2019, sans couloir de bus. «Le trafic essentiellement composé d’usagers qui transitent, va être considérablement fluidifié par cette déviation. N’étant plus bloqués dans les bouchons, il n’était donc plus nécessaire de conserver les bus en site propre», explique-t-on à la Direction des routes Île-de-France (DiRIF). Si ce dévoiement a pris deux mois de retard après la découverte d’une quantité importante de déchets lors du terrassement de la nouvelle bretelle du diffuseur de Boissy Sud, la DiRIF se veut rassurante, indiquant que les délais seraient tenus.
Deux lignes de bus du réseau Setra de Transdev sont directement impactées par la disparition du couloir de bus et la compagnie a prévenu les usagers que «des retards conséquents risqueront d’impacter la ligne durant les travaux.». La ligne 12 et la 23 qui traversent la plupart des villes du Plateau Briard jusqu’à Créteil par le passage obligé de Boissy-Saint-Léger vont subir ces travaux pendant de longs mois.

Depuis quelques jours, des messages diffusés en boucle dans le bus, informent les passagers des perturbations à venir, moyennement appréciés… « Cette voie de bus permet de gagner un temps précieux même si elle ne couvre malheureusement pas toute la N19 et n’existe que dans un sens de circulation! Et là, j’apprends que durant un an au moins, la voie de bus sera fermée ! , fustige une habitante de Villecresnes, rappelant que le tracé de ces lignes a été obtenu grâce à l’insistance d’habitants du Plateau Briard et notamment des parents d’élèves du lycée Guillaume Budé de Limeil-Brévannes. Un an au moins durant lequel nos jeunes mettront une heure, une heure 1/2 voire deux heures pour rejoindre le lycée Budé, un an au moins, où de nombreuses personnes mettront tout autant de temps pour rejoindre la gare de Boissy Saint Léger! Nous allons revenir pendant un an au moins 20 ans en arrière… du temps où la voie bus n’existait pas! Pour les plus fortunés, par lassitude, nous reprendrons nos voitures pour tenter de gagner du temps par les itinéraires bis que tout le monde connaît!» 

A titre de consolation, le cheminement piéton et la piste cyclable pourrons toujours être empruntés par cyclistes et piétons.


Source : 94.citoyens.com/2017/fini-bus-site-propre-entre-boissy-villecresnes,30-11-2017.html

Articles précédents sur le même sujet :
www.villecresnois.fr/2017/09/suppression-de-la-voie-de-bus-pendant.html

mardi 28 novembre 2017

Le Parisien - Affaire de la ferraille : le coup de pression du corbeau de Villecresnes

Au moins trois personnes soutenant le lanceur d’alerte de cette affaire de vol de métaux au sein des services techniques de la ville ont reçu cette photo par courrier postal ce lundi matin.

Il aurait pu faire sourire ce bonhomme avec son gros nez, sa moustache rousse et sa bouteille de vin. Mais à vrai dire, en ce moment, on ne rigole plus trop à Villecresnes. En tout cas, certainement pas ceux qui ont reçu ce lundi matin cette photo par courrier postal.

L’ancien maire et président de l’association d’opposition Daniel Wappler, l’ex adjointe aux travaux Marie-Renée Aurousseau, qui a porté plainte dans la foulée au commissariat de Boissy, et un employé communal ont, au moins, été la cible de ce corbeau.

Le message est plutôt clair, même si aucun propos n’accompagne le cliché. Sur une table, un exemplaire du Parisien du 19 février dans lequel nous révélions qu’un trafic de ferraille était organisé aux services techniques de la mairie de Villecresnes. Pendant leurs heures de travail, une demi-douzaine d’employés avaient volé des métaux sur une friche appartenant à la Poste. Et les avaient revendus à leur propre compte en utilisant le camion de la ville.

Comment le directeur des services techniques Christophe Mauger pouvait-il ignorer les agissements de ses employés pendant leurs heures de travail ? Pourquoi le maire (LR) Gérard Guille a-t-il mis près de deux ans à ouvrir une enquête administrative sous la pression de son ancienne directrice générale des services ? Le groupe financier du SDPJ 94 continue d’enquêter sur cette affaire.

Mais en attendant, l’un des fonctionnaires qui a dénoncé l’affaire, toujours en place aux services techniques, subit encore des coups de pression. Sur la photo, c’est bien lui qui est représenté devant son bol de café (une référence à la photo parue dans nos colonnes). A sa gauche, une boîte d’antalgiques. Il y a deux semaines, un homme est descendu de la mairie pour l’insulter et lui cracher dessus. Il a déposé plainte.

Ambiance délétère en mairie

Tous ceux qui ont reçu la photo du corbeau soutiennent le lanceur d’alerte. L’adjointe d’alors, chargée des travaux, rappelle pourquoi elle a été destituée : « Parce que je me plaignais du directeur des services techniques. J’étais trop droite, j’étais gênante. Aujourd’hui, on m’attaque encore. Mais c’est quoi la prochaine étape ? »

« Il faut être au courant de l’adresse personnelle de Marie-Renée Aurousseau, s’inquiète Daniel Wappler, l’ancien maire. Après, le message du corbeau, c’est peut-être que cette affaire de la ferraille, ce sont des propos de bistrot. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il y a un climat délétère à la mairie. Les gens boudent et s’insultent. Il est temps que ça se termine. »

L’ancienne directrice générale des services avait été débarquée alors qu’elle pressait le maire de réagir. Ce n’est pas la seule à être montée au créneau pour que les agissements cessent. Là, c’est l’adjoint des services techniques qui doit partir. Une réunion doit avoir lieu à la mairie ce mercredi pour présenter le nouvel organigramme.

« Je suis écœuré, lâche le lanceur d’alerte. On punit ceux qui sont restés honnêtes alors que les autres restent en place ou reçoivent des promotions. Ça va durer combien de temps cette histoire ? »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/affaire-de-la-ferraille-le-coup-de-pression-du-corbeau-de-villecresnes-27-11-2017-7419141.php

Articles précédents sur le sujet :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/11/le-parisien-villecresnes-le-lanceur.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/11/le-parisien-affaire-de-la-ferraille.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/04/le-parisien-affaire-de-la-ferraille-le.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-trafic-de-metaux-le-maire.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/02/le-parisien-les-services-techniques.html

samedi 18 novembre 2017

94 Citoyens - Des secteurs pollués du Val-de-Marne bientôt annexés au PLU

Comment savoir si le logement que l’on projette d’habiter est érigé sur un site pollué ? Voilà une question importante qui fera bientôt l’objet d’une information obligatoire. La concertation publique est en cours pour dix premiers sites en Val-de-Marne.

S’il est important de savoir si l’on se trouve dans un zone à risque sismique, d’inondation ou de glissement de terrain, connaître le niveau de pollution du terrain sur lequel on travaille ou l’on habite n’est en effet pas inutile, histoire de ne pas cultiver des petits légumes bio sur un sol bourré  d’hydrocarbures ou BTEX (benzène, toluène, éthylbenzène et xylènes), alors qu’anciennes fabriques, garages et autres stations service se muent massivement en programmes immobiliers. C’est dans ce contexte que la loi Alur, votée en 2014, a instauré cette nouvelle couche d’information.

Discrète consultation en ligne

Concrètement, les préfets départementaux doivent élaborer la liste de ces secteurs d’information des sols (SIS) pollués d’ici à la fin 2018. Une fois ces secteurs définis, ils seront annexés dans les PLU (Plans locaux d’urbanisme) et révisés tous les 6 mois. Dans le Val-de-Marne, une première vague de création a identifié dix premiers sites, dont aucun ne recouvre ceux qui ont d’ores et déjà été diagnostiqués par le ministère de l’Environnement dans le cadre de ses diagnostics dans les établissements recevant des mineurs. Deux autres vagues suivront d’ici la fin 2018. La liste de ces dix sites fait l’objet d’une consultation publique en ligne… assez discrète! du 17 octobre au 17 décembre.

Sept premières villes concernées

Sept villes sont concernées par cette première vague : Boissy-Saint-Léger, Bry-sur-Marne, Gentilly, La-Queue-en-Brie, Maisons Alfort, Saint Mandé et Villecresnes. A noter que les installations classées ne sont pas répertoriées dans ces SIS. La moitié de ces terrains accueillaient des anciennes stations service, d’autres un garage, un magasin de fioul, ou encore des ateliers de traitement surface. Conséquence  : des pollutions aux hydrocarbures, aux métaux, aux solvants chlorés… Ces sites ont pour la plupart été totalement dépollués, ou recouverts d’une dalle hermétique avant construction, assortis parfois de recommandations de ne pas faire de jardin potager dans l’immeuble. Les sites qui n’ont pas encore été dépollués n’ont pas fait l’objet de programmes immobiliers.

Une crèche à Saint-Mandé

A noter la présence d’une crèche, Les canailles, à Saint-Mandé, construite en place de l’ancien garage de la mairie, rue des Poiriers. Le site a été dépollué avec risque résiduel acceptable (ARR) et construction d’une dalle de béton et d’un système de ventilation qui doivent faire l’objet d’une maintenance régulière. La législation impose également une information du personnel de l’établissement et des parents concernant les opérations de dépollution réalisés.


Source : 94.citoyens.com/2017/secteurs-pollues-val-de-marne-bientot-annexes-plu,17-11-2017.html

jeudi 16 novembre 2017

Le Parisien - Villecresnes : Allemagne, France et Italie se souviennent de la Guerre

Pour le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, la ville organise une exposition conjointe avec ses villes jumelles Weissenhorn en Allemagne et Zibido San Giacomo en Italie.

« Je n’ai pas grand-chose à dire », lâche-t-il humblement dans un français parfait. Puis Aldo Astolfi se lance dans un récit de plusieurs dizaines de minutes, encouragé par le silence ému dans lequel se tient l’assemblée.

A 84 ans, cet italien est venu à Villecresnes le 9 novembre pour l’inauguration de l’exposition sur la Grande Guerre qui se tient au centre culturel La Rue. Une exposition en partenariat avec les villes de Weissenhorn en Allemagne et Zibido San Giacomo en Italie, jumelées à Villecresnes, et qui ont contribué en fournissant affiches et photos.

D’où la présence D’Aldo Astolfi, venu parler du parcours de son père Arnaldo, un aviateur mobilisé dès ses 20 ans pour la Première Guerre mondiale et devenu l’un des personnages centraux de l’exposition. « A 20 ans, il buvait son urine dans les tranchées, poursuit Aldo Astolfi. A 50 ans, il avait déjà 10 ans de guerre à son actif. »

Aviateur dès 1914 et à nouveau en 1939, Arnaldo Astolfi survole les deux guerres miraculeusement, alors que la moyenne de survie d’un soldat dans l’aviation est estimée à deux mois.

« Finalement, il est mort dans son lit en 15 minutes à 78 ans, après avoir fumé toute sa vie et sans jamais avoir vu un médecin », sourit Aldo Astolfi, et provoquant les rires de son public attendri. « Mais si je suis venu vous voir aujourd’hui, c’est parce que cette exposition est terriblement importante. Moi je connais la valeur d’un morceau de pain. Et celle de la vie. Ça ne vaut pas le coup de faire la guerre. Car le jour où la vie se termine, la seule chose qui compte vraiment, c’est d’avoir pu aimer. »

Exposition au centre culturel La Rue, au 38, rue François-Coppée à Mandres-les-Roses,. En accès libre, mais ouverte seulement les 17, 18, 19, 23, 24, 25, 26 et 30 novembre, de 10 heures à 19 heures.

Source : www.leparisien.fr/mandres-les-roses-94520/villecresnes-allemagne-france-et-italie-se-souviennent-de-la-guerre-16-11-2017-7396752.php

mercredi 15 novembre 2017

94 Citoyens - La grande guerre vue de l’Europe : Villecresnes joue le jumelage

Pour fêter le centenaire de la guerre 1914-1818, Villecresnes a choisi ce mois de novembre de raconter l’histoire à trois voix, avec ses villes jumelles d’Italie et d’Allemagne, Weißenhorn et Zibido San Giacomo.

Pour le rocambolesque, direction l’Italie avec l’incroyable épopée de l’aviateur Arnaldo Astolfi, originaire de Zibido San Giacomo. Né en 1894, le jeune homme devient pilote d’aéroplane dès juillet 1917 et rejoint une escadrille de chasse. Reparti au combat lors de la deuxième guerre mondiale, il est fait prisonnier en Albanie mais s’échappe en se jetant du train qui l’emmène en Allemagne. A nouveau repris suite à une délation, ses heures sont comptées lorsqu’il s’enfuit à nouveau en se cachant dans un fourgon d’ordures. Il rejoindra l’Italie à pied…   En savoir plus sur cette histoire en lisant l’interview d’Andrea Alessandro Pellini, maire-adjoint de Zibido San Giacomo, sur le site de Villecresnes.

Côté allemand, Weißenhorn la bavaroise a dégoté de ses archives une collection d’affiches originales où  caricaturistes et artistes s’en donnent à coeur joie pour  nourrir la propagande.

Et pour la France, Villecresnes a choisi de mettre en avant le rôle des femmes durant la guerre, dans les usines de fabrication de munitions, les hôpitaux…

A voir jusqu’au 30 novembre au Centre culturel La Rue de Villecresnes, 38 rue François Coppée Mandres-lesRoses.


Source : 94.citoyens.com/2017/grande-guerre-vue-de-leurope-villecresnes-joue-jumelage,15-11-2017.html