mardi 30 mai 2017

94 Citoyens - Comment les collégiens du Val-de-Marne font bouger leur bahut

Comment les collégiens du Val-de-Marne font bouger leur bahut
Créer des réseaux d’échange de savoirs, intégrer les élèves allophones en écrivant des chansons… Élus depuis deux ans pour siéger au sein du Conseil départemental des collégiens, une instance créée en 2005, les 158 jeunes issus de 80 établissements du Val-de-Marne n’ont pas chômé et présentaient leurs travaux ce lundi matin en assemblée plénière, devant les vrais élus adultes du département… 

Des projets sur lesquels les élèves ont travaillé avec des référents de la Ligue de l’enseignement, des Francas et d’associations diverses. Objectif : faire bouger leur bahut en impulsant des initiatives de nature à s’enrichir mutuellement. Pendant deux ans, les collégiens ont planché sur l’une des 6 thématiques suivantes : la consommation responsable et la restauration scolaire ; la protection de l’environnement ; le numérique et ses usages ; le vivre ensemble ; la citoyenneté et la solidarité internationale et la liberté d’expression.

Réseaux d’échanges de savoirs du côté du Val-de-Bièvre

La commission Moi et les autres rassemblant les représentants des collèges de Cachan, Arcueil, le Kremlin-Bicêtre, Villejuif, Fresnes et L’Haÿ-les-Roses, a travaillé sur la construction d’un réseau d’échange de savoir. «Au cours de nos réunions, nous nous sommes rendus compte que tout le monde savait faire quelque chose que les autres ne connaissait pas. A partir de ce constat, nous avons imaginé des échanges au cours desquels deux collégiens pourraient apprendre l’un de l’autre. Je pourrais par exemple apprendre à danser à un camarade qui m’enseignerait à parler Maya», illustre Sidy du collège fresnois Jean Charcot. La quinzaine d’adolescents a pu compter notamment sur le soutien d’Annie Ramariavelo, responsable d’un centre d’accueil et de médiation sociale à Orly affilié à la ligue de l’enseignement. «Cette expérience leur a montré qu’à une époque où l’on a l’illusion d’un accès immédiat au savoir grâce aux nouvelles technologies, il est possible d’apprendre et d’échanger par la rencontre et la communication avec l’autre. Quelques établissements ont déjà lancé ces ateliers d’échanges réciproque des savoirs,  au collège Pasteur de Villejuif ou Chevreul à L’Haÿ-les-Roses. Ce-sont des initiatives qui reposent beaucoup sur le volontariat des principaux, des assistants d’éducation ou des CPE.»


Intégrer les élèves qui parlent une autre langue par le chant

A quelques pas de là, se dresse le stand de la commission Moi et le monde, qui rassemble les collèges de La Queue-en-Brie, Le Plessis-Trévise, Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Sucy-en-Brie, Boissy-Saint-Léger, Villecresnes et Limeil-Brévannes. Ici, les jeunes élus se sont consacrés

jeudi 4 mai 2017

Le Parisien - la mairie porte plainte après l’altercation avec le pharmacien

Villecresnes, ce mardi. C’est sur ce rond-point qu’un simple refus de priorité a dégénéré vendredi. LP/D.C.

La mairie de Villecresnes rétorque après la plainte déposée vendredi dernier par le pharmacien à l’encontre de policiers municipaux pour arrestation arbitraire. La municipalité a insisté auprès du commissariat pour qu’une plainte soit prise ce mercredi pour des « violences légères ».

Après un banal refus de priorité, les policiers municipaux avaient menotté puis conduit au commissariat ce praticien de 60 ans. Les policiers nationaux l’avaient aussitôt relâché. « Il a eu un comportement très agressif », estime Valère Villa, l’adjoint au maire (LR) chargé de la sécurité. Et de préciser que même si aucun coup n’a été porté, le pharmacien aurait « agrippé violemment le policier municipal » alors que ce dernier « essayait de le calmer et s’apprêtait à lui délivrer un simple rappel à la loi ».

Une version contredite par le praticien qui, lui, reconnaît qu’il a bien posé la main sur l’épaule du policier pour l’inviter à se rendre à la mairie avec lui. C’est le parquet qui décidera des suites de cette affaire.

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-la-mairie-porte-plainte-apres-l-altercation-avec-le-pharmacien-04-05-2017-6917637.php

mercredi 3 mai 2017

Le Parisien - des policiers municipaux visés par une plainte pour « arrestation arbitraire »

Villecresnes, ce mardi matin. C’est sur ce rond-point qu’un banal refus de priorité entre des policiers municipaux et le pharmacien a abouti à une interpellation rocambolesque. LP/DC

Ils ont conduit au commissariat un homme qu’ils venaient d’interpeller. Ils en sont ressortis avec une plainte déposée à leur encontre pour arrestation arbitraire. Des policiers municipaux de Villecresnes se retrouvent dans le collimateur après l’interpellation rocambolesque du pharmacien vendredi dernier. Il est 14 h 30 quand cet homme de 60 ans sort de son officine située place du marché. Au volant de sa voiture, il part déposer sa recette à la banque. Devant la mairie, en face de la pharmacie, il s’engage sur le rond-point en même temps que la Kangoo des policiers municipaux. Que se passe-t-il après précisément ? Pour les fonctionnaires, il refuse une priorité. Pour le praticien, les policiers ont accéléré pour se rapprocher de son pare-chocs. Pas de choc, pas de blessé. L’automobiliste se voit intimer l’ordre de se garer. Et les choses s’enveniment.

Le pharmacien explique mettre la main sur l’épaule d’un policier pour lui montrer la mairie où il veut discuter de la situation avec le maire. Alors que les policiers restent sur place, le praticien s’y rend. Il est reçu par la première adjointe. Le chef de la police municipale les rejoint. Ils retournent dehors, le ton monte et le pharmacien est interpellé et menotté. Toutes sirènes hurlantes, il est conduit au commissariat de Boissy-Saint-Léger.

Sauf que sur place, cela ne se passe pas comme prévu. Pour le refus de priorité, il ne peut s’agir que d’une simple contravention. L’officier de police judiciaire considère aussi que l’outrage et la rebellion ne sont pas caractérisés. Bref, il faut remettre en liberté le pharmacien tout de suite. Non sans avoir dépêché un véhicule de police pour surveiller la voiture du praticien où se trouve toujours la recette. Et dans la foulée, l’intéressé, qui n’a pas souhaité s’exprimer « pour que la situation s’apaise » et qu’il puisse continuer à « travailler tranquillement », dépose plainte pour arrestation arbitraire.

« Il est néanmoins très choqué d’avoir été traité de la sorte, souffle un de ses proches. On avait l’impression que les policiers municipaux venaient d’interpeller Mesrine. Il s’est installé à Villecresnes il y a quelques mois justement pour être tranquille. » Ce mercredi, la municipalité a annoncé que « le maire attendait le rapport de la police pour se prononcer ». Et de préciser qu’un « rendez-vous a été fixé avec le pharmacien vendredi. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-des-policiers-municipaux-vises-par-une-plainte-pour-arrestation-arbitraire-03-05-2017-6912750.php