jeudi 31 août 2017

94 Citoyens - A Villecresnes, le projet immobilier sur l’ex-école Attilly fait débat


A Villecresnes, le projet immobilier sur l’ex-école Attilly fait débat
Profitant de la fermeture de l’école Attilly, au cœur du centre-ville de Villecresnes, la municipalité souhaite utiliser cet espace pour bâtir des logements collectifs, des commerces ainsi qu’un parking et une place. La phase de concertation avec le public, en cour pour modifier le plan local d’urbanisme (PLU) à cet effet, s’achève ce samedi 2 septembre et en attendant, le débat fait rage.

Du côté du groupe d’opposition Villecresnes Avenir, on considère ce projet comme une menace grave pour le cœur de ville.

«C’est le moment ou jamais d’exprimer son désaccord, après, il sera trop tard», s’alarme Stéphane Rabany. Voilà deux semaines que le conseiller municipal d’opposition sollicite les Villecresnois. «Lorsque je suis allé voir les registres, j’ai constaté que personne n’était venu déposer de contribution.» A grand renfort de messages sur les réseaux sociaux et de boitage des riverains du centre-ville, l’opposition s’est engagée dans une véritable course contre-la-montre pour collecter des observations critiques vis-à-vis du projet. «Cette opération nuit gravement à l’équilibre et l’environnement général du centre-ville, en permettant l’édification d’un immeuble de très grande hauteur, associé à deux niveaux de parking souterrain. Bétonnage outrancier du centre-ville, écoulement des eaux pluviales, risques de perturbation des nappes phréatiques, réduction du nombre de places de parkings gratuites sont au programme.»

Gérard Guille, maire LR de Villecresnes se défend de vouloir modifier le cadre de vie de sa commune. «C’est justement parce que je souhaite redynamiser le centre-ville que nous avons lancé l’étude globale pour son réaménagement. Nous voulons attirer des commerces, offrir un espace de convivialité, tout en conservant notre caractère de village. Notre projet a été  communiqué aux architectes des bâtiments de France.»

Au-delà de l’aspect esthétique de ce bâtiment qui doit être livré d’ici deux ans, au même moment que le parking, c’est l’arrivée de nouveaux habitants dans la commune qui inquiète le groupe d’opposition. «Avec le sous-dimensionnement du Bois d’Auteuil, nos services publics sont proches de la saturation. Il est difficile d’être accepté dans les cabinets médicaux et les classes sont pleines d’élèves.»

Si l’édile assure que la commune pourra accueillir les futurs écoliers de cet «ensemble immobilier de standing» proposant 90 à 92 logements en accession à la propriété, il table également sur son occupation par les seniors de Villecresnes, trop âgés pour entretenir leurs pavillons et désirant se rapprocher des commodités. «L’opposition à la mémoire courte à se faire donneuse de leçon en matière de densification. Elle a oublié que les habitants ne lui ont pas pardonné d’avoir lancé, alors qu’elle était aux responsabilités, un programme immobilier bien plus important avec l’arrivée de centaines de jeunes familles.»

Enfin, l’opposition se montre dubitative sur la création du parking souterrain, évoquant à la fois les risques potentiels de bouleversement du système hydrographique de la ville avec des sinistres pour les riverains, ainsi que des difficultés de stationnement pour les Villecresnois faute de connaître ses conditions d’accès. «Les choses ne sont pas suffisamment avancées pour que l’on évoque concrètement ce qui sera décidé en matière d’aménagement du parking mais toutes les précautions seront prises pour éviter ses problèmes d’infiltration d’eau. Sur le fonctionnement du parking, nous avons décidé de le construire pour améliorer le stationnement en centre-ville et non le rendre plus compliqué. Dans les prochains mois, nous allons travailler sur des tarifications qui permettent de dynamiser le centre-ville, et de se rendre chez les commerçants qui doivent investir le rez-de-chaussée du bâtiment, dont un restaurant. », conclut Gérard Guille.

Comment participer à la consultation publique ?

Le dossier de modifocation du PLU et le registre destiné à recueillir les observations des habitants est

lundi 28 août 2017

Le Parisien - Villecresnes : l’opposition tacle le PLU juste avant la fin de sa révision

Après le 2 septembre, les habitants ne pourront plus consulter et donner leur avis sur ce projet, dénoncé par le groupe Villecresnes Avenir.


Une « grave menace » sur le centre-ville et des citoyens à qui on donne la parole juste en plein milieu de l’été. Voilà ce que dénonce l’opposition Villecresnoise, alors que la révision du PLU (Plan local d’urbanisme), proposée aux commentaires des habitants depuis le mois de juillet, ne sera plus consultable après le 2 septembre.

Dans un courrier distribué aux riverains en ce début de semaine, le groupe municipal Villecresnes Avenir souhaite alerter la population sur plusieurs points de ce qu’ils considèrent « un grand danger » pour la ville. Le maire (LR) Gérard Guille lui, réfute ces arguments et parle de « modifications minimes » du projet précédent.

La construction d’un immeuble de 16,80 m
Selon le groupe d’opposition, « un immeuble de quatre voire de cinq étages » devrait donner à Villecresnes « une tour visible de toute la ville et au-delà ». Pas cinq étages mais « quatre plus un rez-de-chaussée », corrige le maire, selon qui la hauteur de ce bâtiment ne dépassera pas celle des autres mais viendra s’aligner « puisque le terrain est en pente ».

Une centaine de logements et pas de nouvelle école
Mais le réquisitoire ne s’arrête pas là. A cette crainte s’ajoute celle des « 95 nouveaux logements » pour l’opposition, « 90 à 92 » pour le maire, qui y seront aménagés. « Nous sommes gênés par l’ampleur du projet, précise l’un des membres de Villecresnes Avenir. Il faut faire des choses, mais quand on construit des logements, destinés à accueillir des familles, il faut aussi faire une école ».

Des craintes quant aux inondations
Enfin, l’opposition attire l’attention des riverains sur un sujet particulièrement sensibles ces derniers jours : celui des sous-sols et donc des inondations. Alors que Villecresnes vient de connaître plusieurs épisodes météorologiques traumatisants, le PLU prévoit la construction d’un parking en sous-terrain. Un projet qui n’est pas « figé » et qui sera « bien entendu réalisé en sécurité » pour Gérard Guille, « un vrai danger », poursuit ce membre de Villecresnes Avenir. « Cela va bouger les sous-sols et modifier leur humidité, conclut-il. Dans un an, deux ans, cinq ans, ça peut être une catastrophe. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/villecresnes-l-opposition-tacle-le-plu-juste-avant-la-fin-de-sa-revision-28-08-2017-7219929.php

samedi 26 août 2017

Le Parisien - Un nouvel orage inonde Villecresnes

A 11 h 30 ce vendredi matin, les habitants ont bien cru qu’ils allaient revivre le cauchemar de la nuit du 15 août. Le tonnerre assourdissant couvre les voix.

Dans son sous-sol, Simone arpente les pièces montrant à son voisin René, les vêtements, livres et appareils ravagés par l’orage du 15 août dernier. Soudain pousse un cri. Des trombes d’eau s’engouffrent à nouveau dans son garage.

En vingt minutes, l’équivalent de trois semaines de pluie tombe, comme le confirme plus tard le Syage (Syndicat mixte pour l’assainissement et la gestion des eaux, et en charge des réseaux d’évacuation des eaux pluviales de la commune).

Chez Simone, René limite les dégâts en surélevant à l’aide de cales le congélateur, épargné la dernière fois. « De toute façon maintenant je m’en fiche, souffle Simone, après avoir tenté désespérément de repousser l’eau avec une raclette. Tout est déjà foutu ».

Au rez-de-chaussée, sur la commode de l’entrée, traîne encore le papier distribué par la mairie il y a quelques jours, sur lequel cette dernière invite les sinistrés du 15 août à se faire connaître auprès des services techniques. Après huit sonneries, une voix passablement irritée décroche enfin et signale que ce n’est pas vraiment le moment d’appeler car il y a « urgence ». La personne au bout du fil note les noms et numéros de Simone et René, puis raccroche. « Voilà, ils sont prévenus. Et maintenant que va-t-il se passer ? Rien comme d’habitude », rit jaune René.Hasard tristement ironique : la veille, la mairie a publié sur son site un billet dans lequel elle met l’accent sur sa réactivité le soir du 15 août, et annonce avoir demandé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

Au Syage, on analyse différemment la situation, même « on comprend la colère des riverains ». « Les aménagements sont faits en fonction des statistiques établies sur des dizaines d’années, détaille Jean-Baptiste Ferrero, directeur de la communication. Là ça arrive plusieurs fois en quelques jours, mais nous restons sur des événements qualifiés d’exceptionnels. Et quand bien même ils seraient réévalués, les collectivités auraient-elles les moyens de changer les 1 300 km de canalisation ? Je ne le sais pas. »Un message qui arrive « un peu tard » selon les riverains et n’apaise nullement Claudine, une autre habitante de la rue. Entourée de deux ouvriers envoyés par l’assurance pour les dégâts précédents, elle arpente sa maison les yeux rouges et le cœur gros. « Trois maires successifs et rien n’a été fait, résume-t-elle la voix entrecoupée de sanglots. Cela fait des années qu’il faut faire des travaux. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/un-nouvel-orage-inonde-villecresnes-25-08-2017-7213734.php

jeudi 17 août 2017

Le Parisien - Inondations à Villecresnes : « En 25 ans je n’ai jamais vu ça »



Villecresnes. Les habitants tentent encore ce mercredi matin de sauver ce qui peut l’être dans leur sous-sol. LP/Denis Courtine


Christophe fait partie des victimes des inondations après les fortes pluies de mardi soir. Les pompiers ont dû intervenir à 53 reprises principalement dans la ville.

L’allée royale à Villecresnes portait bien mal son nom ce mercredi matin. Entre les traces de boue sur l’asphalte et les affaires gorgées d’eau disséminées devant les garages des pavillons, les dégâts des inondations de mardi soir faisaient peine à voir. La pluie diluvienne qui s’est abattue entre 18 heures et 19 h 30 a fait plusieurs dizaines de victimes dans la ville. C’est à peu près la seule commune du Val-de-Marne à avoir été touchée (très peu d’appels à Rungis et à Nogent). Les pompiers, qui ont dû renforcer leur central téléphonique, sont intervenus à 53 reprises, a comptabilisé leur porte-parole.
Dans le quartier de la justice, le secteur le plus touché, Claudine a été prise au dépourvu comme tous les autres habitants. « Mes gouttières débordaient, tremble-t-elle encore. L’eau semblait venir du bois. Les canalisations étaient bouchées. Très vite, il y a eu 30 cm dans mon garage. Je ne savais pas quoi faire. J’ai appelé mon fils mais à Marolles les routes étaient inondées ». Un peu plus bas dans l’allée, Christophe était lui aussi démuni. « En 25 ans, je n’ai jamais vu ça. Tous les réseaux sont montés en charge. Ma voisine hurlait de tous les côtés. Les plaques d’égout étaient sorties ». « On n’arrête pas de recevoir des coups de fil depuis mardi soir, assurent les élus de permanence, croisés alors qu’ils rendaient visite aux victimes. Trois agents de la ville ont été mobilisés. »


Mais beaucoup d’habitants sont restés livrés à eux-mêmes, comme Marie-Renée. « On a dû se débrouiller tout seuls. Quand nous avons appelé les pompiers, ils nous ont dit qu’on devait contacter une société de pompage ». « Dans ce genre de situation, nous sommes obligés de prioriser les interventions, explique le porte-parole des secouristes. D’abord, on vérifie s’il y a un risque associé. Par exemple, si l’eau va toucher une armoire électrique ou une chaudière à fioul. L’autre critère, c’est l’évolutivité de la situation. En clair, on cherche à savoir si l’eau a fini de monter. »
Sans doute la plus touchée de la commune avec 1,20 m dans son sous-sol, cette habitante a pu bénéficier de l’aide des agents municipaux. « Mais quand l’eau a été vidée, j’ai découvert mon chat qui est mort noyé, lâche-t-elle. J’ai enterré Châtaigne dans la soirée. »

Source : www.leparisien.fr/villecresnes-94440/inondations-a-villecresnes-en-25-ans-je-n-ai-jamais-vu-ca-16-08-2017-7196151.php#xtor=AD-1481423553

samedi 12 août 2017

Le parisien - Val-de-Marne : l’usage de l’eau limité dans 16 communes du département



Suite à la baisse continue du débit du Réveillon depuis la mi-juin, un arrêté préfectoral a été pris pour limiter la consommation d’eau dans 16 communes du Val-de-Marne.


Du stade de la vigilance, il est passé à celui de l’alerte. Dans le Val-de-Marne, depuis la mi-juin, les débits du Réveillon ne cessent de baisser. Des mesures de limitation des usages de l’eau et des activités le long de cette rivière et sous-affluent de la Seine par l’Yerres ont donc été prises par la préfecture. Le remplissage des piscines, lavage des voitures ou trottoirs, arrosage des espaces verts, etc., est donc limité jusqu’à nouvel ordre, à certaines heures seulement. 16 communes* du sud-est du département sont concernées.


*Boissy-St-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Chennevières-sur-Marne, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny-sur-Yerres, Le Plessis-Trevise, La Queue-en-Brie, Santeny, Sucy-en-Brie, Villecresnes et Villeneuve-Saint-Georges.


Source : www.leparisien.fr/ablon-sur-seine-94480/val-de-marne-l-usage-de-l-eau-limite-dans-16-communes-du-departement-11-08-2017-7188327.php