mercredi 14 février 2018

Le Parisien - Coup de filet à la mairie de Villecresnes pour l’affaire de la ferraille

Six fonctionnaires des services techniques ont été placés à garde à vue lundi pour vol par personne exerçant une mission de service public.

C’était bien de l’abus de confiance, ça se savait et c’était toléré. Voilà, pour résumer, ce qui ressort du placement en garde à vue lundi de six hommes travaillant aux services techniques de la mairie de Villecresnes. Ils ont été interpellés par le groupe économique et financier du SDPJ 94 pour vol par personne exerçant une mission de service public. Aucune charge n’a été retenue en revanche pour le directeur des services techniques qui faisait partie du coup de filet. Tout le monde a été remis en liberté. C’est maintenant au parquet de Créteil de décider des suites judiciaires.

Les agents des services techniques, tous inconnus des services de police, ont reconnu qu’ils se servaient, notamment pendant leurs heures de travail, sur les anciennes friches de la direction des approvisionnements de la Poste à Villecresnes. Sur ces 12 ha, les employés démontaient découpaient, transportaient puis revendaient tous les métaux susceptibles de rapporter de l’argent. « Parmi eux, il y avait un ancien qui travaillait à la poste et qui connaissait bien le site », précise un enquêteur.

Quelques centaines d’euros par personne
La marchandise pouvait être stockée dans une benne à proximité. La ferraille était ensuite transportée dans une entreprise de gestion de déchets située en Seine-et-Marne pour tout vendre. Les agents encaissaient des chèques à leur nom propre.

« Cela faisait des années que cela durait, souffle une source proche du dossier. Ils ont expliqué que l’argent qu’ils se faisaient de cette façon servait à financer leur salle de repos. C’était connu et toléré parce que cela permettait de ne pas payer la déchetterie dont dépend la ville. Les montants ne sont pas élevés. Quelques centaines d’euros par personne. Après ils n’ont pas toujours été les seuls à faire cela. Et il y a sans doute eu des jalousies qui ont conduit à ce que l’affaire éclate ». «Cette affaire est plus compliquée qu’elle en a l’air, ajoute une autre source. Méchants et victimes se confondent parfois ».

Toujours est-il que depuis que les faits ont été rendus publics dans nos colonnes il y a tout juste un an, le climat est devenu nauséabond à Villecresnes où deux camps se toisent. L’un des gardés à vue aurait même confié qu’on lui sifflait les « Portes du pénitencier » quand on le voyait passer. Cette ambiance délétère, marquée par plusieurs plaintes pour harcèlement, avait notamment conduit un corbeau à adresser des photos sinistres à plusieurs personnes plus ou moins concernées par cette affaire. Contacté ce mercredi, le maire (LR) de Villecresnes n’a pas donné suite.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/coup-de-filet-a-la-mairie-de-villecresnes-pour-l-affaire-de-la-ferraille-14-02-2018-7559298.php

lundi 12 février 2018

Le Parisien - Villecresnes : le projet d’aménagement du centre-ville revu à la baisse

L’aménagement de l’espace Atilly au centre-ville prévu d’ici fin 2019, a été révisé par la mairie. L’opposition, mobilisée contre le projet, se réjouit.

Le maire (LR) a-t-il fait marche arrière quant à la modification du plan local d'urbanisme (PLU)? Le projet de réaménagement urbain de l’espace Atilly qui consiste « à redynamiser le centre-ville », a en tout cas vu son nombre de logements en accession à la propriété, réduire, passant de 90 à 79. En septembre dernier, le maire Gérard Guille, avait pourtant confirmé qu’«un immeuble de plus de 90 logements, sur quatre étages plus un rez-de-chaussée verrait le jour sur le terrain de l’ancienne école élémentaire Atilly ».

La hauteur des bâtiments a, elle aussi, été revue à la baisse avec un étage de moins. «Il fallait que ce soit possible sur le plan financier », a expliqué l’élu de la ville qui, suite à une rencontre avec les architectes des bâtiments de France, a convenu que les logements seraient répartis sur trois niveaux.

La pétition lancée par le groupe d’élus d’oppositions de Villecresnes Avenir, qui avait récolté plus de 500 signatures, pourrait avoir pesé dans la balance. Mais la mairie assure qu’il n’en est rien. Selon elle, ce seraient des problèmes d’étanchéité et de pluviométrie révélés dans les études de sol qui auraient entraîné ces modifications. Un problème qu’avait d’ailleurs soulevé l’opposition. Mais pas seulement.

La création d’un parking souterrain de deux niveaux était aussi pointée du doigt. « Cela aggraverait les risques de bouleversement du système hydrologique avec des sinistres pour les riverains », souligne Didier Giard, conseiller municipal (UDI) d'opposition. Finalement, le projet comptera 72 places de parking souterrain sur un seul niveau et 17 places extérieures, gérées par la ville. « Actuellement, on manque de places de parking en sous-sol car cela coûte cher », note la mairie qui en parallèle se félicite d’accueillir 600 m2 de commerces dont elle sera propriétaire. « Il nous faudrait un restaurant brasserie comme lieu de convivialité », lance Gérard Guille. « Nous souhaitons pratiquer des loyers attractifs et créer une nouvelle dynamique commerciale », souligne-t-il. La livraison des bâtiments est prévue d’ici un an.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-le-projet-d-amenagement-du-centre-ville-revu-a-la-baisse-11-02-2018-7553619.php

Articles cités dans ce texte :
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/12/le-parisien-villecresnes-des-elus.html
presse-villecresnois.blogspot.fr/2017/08/le-parisen-villecresnes-lopposition.html

jeudi 1 février 2018

Le Parisien - Villecresnes : le ras-le-bol des habitants face au dépôt sauvage

Face au dépotoir de la rue du Sallé qui s’étend depuis des mois sur un terrain privé, plusieurs riverains réclament l’intervention de la mairie.
« C’est inadmissible. Cela va attirer les rats », s’insurge un habitant. Bidons, ferrailles, épaves, emballages, matelas, plastiques… on trouve de tout sur un parking de la rue du Sallé.

Depuis plusieurs mois, un dépotoir qui s’étend sur plus de dix mètres, a pris place sur un terrain privé. Ce dépôt sauvage incombe à plusieurs habitants. Vivant à quelques kilomètres, Azzouz Fatni, ne supporte plus ce paysage rempli de déchets. « Cela nuit au voisinage et cela constitue un danger pour les enfants », signale-t-il. Car cette décharge à ciel ouvert est située sur une propriété privée mais dont l’entrée est passante. Plusieurs réclamations ont été adressées à la mairie de la ville et à la police municipale.

« Le propriétaire s’est engagé à tout nettoyer d’ici quelques jours, a précisé Valère Villa, adjoint en charge de la sécurité, de la défense, des transports et du plan de circulation. » « En cas de refus, il encourt une mise en demeure », ajoute-t-il. D’autant que la police municipale suspecte de l’amiante dans les tôles qui jonchent le sol. « On demandera au propriétaire les résultats d’analyse sur la présence ou non d’amiante », poursuit l’adjoint. Contacté par la rédaction, le propriétaire est resté injoignable.

Source : www.leparisien.fr/val-de-marne-94/villecresnes-le-ras-le-bol-des-habitants-face-au-depot-sauvage-31-01-2018-7533531.php